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jeudi 24 septembre 2015

#Volkswagen : Tout fout le camp, même en Allemagne


Après le scandale Volkswagen, les déboires de Haribo

« C’est normal, c’est une allemande » prononcée avec le sourire désarmant quoique blond de l’icône de la mode, Claudia Chiffon, cette phrase symbolisait ce que nous pensions, ce que le monde entier pensait des produits allemands « Deutsche Qualität », pas besoin de traduire , n’est-ce pas ? Et puis, patatras (blogodo, c’est patatras en créole), le scandale Volkswagen.
Ainsi donc nos « amis » allemands, qui pensent tellement à l’avenir de la planète qu’ils en arrêtent leurs centrales nucléaires, fabriquent des voitures, qui polluent encore plus que leurs centrales au charbon. Eux qui nous donnaient des leçons de vertus écologiques, avec le tri sélectif mis en place depuis au moins 30 ans, et qui rend le vidage d’une poubelle plus compliquée qu’une équation du 3 ème degré, avec leurs champs d’éoliennes, qui rendent les côtes de la mer du Nord plus dangereuses pour les oiseaux migrateurs que les pistes de l’aéroport de Francfort, avec leur côté nature-bio-pull fait main-commerce équitable- refus de l’épilation ( ce qui, sous les bas et collants, rend les jambes des femmes particulièrement sexy !), ils allaient parader pour la COB 21, le grand raout organisé début décembre à Paris pour sauver le PS - pardon, la banquise - de la débâcle, la planète du réchauffement climatique. Après ce scandale, il faudra au moins qu’Angela Merkel arrive au sommet en vélib, tout de vert vêtue, avec vêtements en fibres naturelles et équitables.
En plus, les allemands nous auraient installé sur leurs voitures des logiciels espions. Non mais, on se croit revenu au temps d’Enigma, les logiciels de cryptage de la seconde guerre mondiale.
Jamais personne n’a fait ça. La NSA aux Etats-Unis n’a pas de grandes oreilles. Google, Facebook et autre Apple ne savent rien de nos vies privées. Quant à nos entreprises, c’est bien connu, elles ont toutes signé une charte de transparence et de moralité, dont on voit quotidiennement l’application avec les contrats signés au Proche-Orient ou en Afrique : Et un Rafale, un !
Et le pire c’est que Volkswagen s’est pris pour Pinocchio, mentant effrontément, plus encore qu’un Berlusconi, niant les soirées « bunga bunga ». Après cela, nous ne savons plus à qui faire confiance. Ce monde n’a plus de repères, plus de valeurs.
Notez quand même que le PDG de Volkswagen a mis quoi ? 24 heures ? 48 heures ? pour démissionner. On ne souvient pas que le grand chef de BNP-Paribas ait démissionné l’an dernier après l’amende record infligée à sa Banque aux Etats-Unis, pour avoir violé pendant 10 ans la loi sur les embargos. Seul un directeur délégué avait servi de fusible.
Et dans la faillite du Crédit Lyonnais en 1992, les dirigeants de l’époque ont-ils démissionné ?  En une semaine ? deux ? trois? Nenni. Il a même fallu attendre dix ans pour qu’ils aient des comptes à rendre et soient condamnés à verser … 1 € de dommages et intérêts.
Il n’en reste pas moins que ça va quand même mal pour les entreprises allemandes : Une nouvelle encore plus catastrophique va peser sur le moral des tous les allemands et surtout les petits : Haribo a perdu son procès contre le géant suisse du chocolat Lindt. Ce dernier a copié sans vergogne le fameux ours en gélatine multicolore, si agréable à mâchouiller sauf quand on a un dentier, et tellement profitable pour les dentistes, parce que ses sucres et acides sont une aubaine pour les caries.
Avec ce verdict, et avec Volkswagen, et avec le ralentissement de l’économie chinoise, et avec les plus de 800 000 réfugiés, pour les héritiers de Bismarck, ça risque d’être la fin des haricots. Parce que Haribo a formé l’imaginaire de tous les allemands d’aujourd’hui , avec sa publicité sous forme comptine, que tous les petits allemands, ont chanté : « Haribo macht Kinder froh und Erwachsene ebenso ! ». « Haribo rend heureux les petits comme les grands ! » Tous les allemands peuvent vous la chanter sans hésiter.
Sauf peut-être ceux de l’Est : Ils étaient communistes et ont donc été privés pendant 40 ans des bienfaits de la société de consommation. Ce qui inclut Angela Merkel. Cette frustration possible et plausible dans la petite enfance de la Chancelière explique peut-être le reste. A creuser avant les prochains sommets européens !
Nous vivons une e-poque formidable.

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