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jeudi 15 septembre 2016

Il faut sauver la candidate Hillary Clinton.


Malaise chez les Clinton

Qu’on l’aime ou pas, franchement Hillary Clinton n’a pas de chance.  Ne jamais jouer aux cartes avec elle comme équipière, ni  jamais faire un Paris-Dakar. Toucher du bois avant de lui serrer la main.
D’abord, avec son mari Bill, elle a dû en avaler des couleuvres, et même plus que ça … des boas, des pythons, des anacondas.. Certes, tout le monde s’accorde à trouver que Bill Clinton a été un des meilleurs Présidents des Etats-Unis, mais tous ces mensonges… Et en public… Ce n’est pas seulement qu’il l’ait trompée et pas qu’une fois - ce ne sont plus des cornes qu’elle porte Hillary, mais une forêt -  mais c’est qu’en suite, il a fallu qu’elle le couvre, qu’elle assume. Evidemment c’était pour le pouvoir. Mais à ce point-là, cela relevait de Koh-Lantah ou de Fort-Boyard dans l’épreuve de la cage aux scorpions ou aux mygales.
Ensuite, Hillary s’y voyait déjà, à la Maison-Blanche, et patatras, voilà Barack. Décidément elle n’a pas la baraka. Parce que comment lutter contre Obama. Intelligent, charismatique, et puis premier noir à pouvoir être élu Président ?  Et là voilà donc obligée de sourire encore et encore, de faire contre mauvaise figure bon cœur, de faire sa campagne, et même de devenir sa secrétaire d’Etat.
Cette année, elle croyait ,enfin, avoir tout bon. Surtout que même si Trump est un batteleur, même si plus démago que tu lui , tu meurs, Donald quand même, normalement, elle devrait pouvoir le battre. Et là voilà qui tousse, qui défaille, en pleine commémoration du 11 septembre, en plein devant les caméras.. Et là, les électeurs commencent à se poser de sérieuses questions sur son état de santé. A 50 jours des élections va-t-elle pouvoir tenir ? Et après, pendant 4 ans ? C’est à croire que sa pneumonie est un coup de Trump. Ou de Daesh, tiens.
Parce que si c’est pas Hillary Clinton, malgré tous ses défauts, son côté establishment, son côté millionnaire de la politique, ce sera Donald Trump, et là ce sera le début de la fin. Poutine à Moscou, Trump à Washington, il ne manquerait plus que Marine Le Pen à l’Elysée. Non, ça ce n’est pas possible. Ce serait pire qu’Armageddon et la nuit des morts vivants réunis !
Alors, on se réveille, on se mobilise. D’accord, nos femmes et hommes politiques ne sont pas terribles, ni à Washington, ni en Europe, mais résistons. Résistons à la tentation de voter pour des clowns même s’ils nous font rire, même si on a envie de renverser la table, même si on a les boules. C’est vrai aux Etats-Unis, mais aussi en France, ou dans quelques semaines en Italie. N’oublions pas qu’on n’a pas trouvé mieux que les élections et la démocratie élective. Comme le disait Churchill : « La démocratie est le pire des systèmes, à l’exclusion de tous les autres » (*). Churchill, stoïque sous les bombes allemandes et qui promettait à son peuple, non pas des lendemains qui chantent ou on rase gratis, mais du sang , de la peine, des larmes et de la sueur.
Et in fine, ce sont les anglais et la démocratie qui ont gagné !
Nous vivons une e-poque formidable.

(*) « Democracy is the worst form of Government, except for all others ». Citation de Churchill, mais en 1947, pas pendant la guerre.

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