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vendredi 27 janvier 2017

Mexique : Trump a bien raison de mettre son mur sur les rails


Comme dans "Le loup de Wall Street", la coke aux Etats-Unis est le problème n°1 pour le Mexique

Pour les fans de Donald Trump, là-bas et ici, enfin un Président qui tient ses promesses. Depuis une semaine il n’arrête pas de signer des décrets. Dont le dernier qui lancerait « officiellement » la construction du mur avec le Mexique. Olé, bravo, quel homme ce Trump, il a des « cojones ».
Et puis il a bien raison Donald Trump de faire construire ce mur.
D’abord parce qu’il existe déjà, ou presque: Sur 1130 kilomètres, avec 1800 miradors et 18 000 hommes chargés de patrouiller et de surveiller.
Oui, il a bien raison Donald Trump parce qu’en fait l’émigration mexicaine vers les États-Unis est derrière nous. Depuis une dizaine d’années, plus de mexicains retournent au Mexique qu’entrent aux Etats-Unis. En gros, chaque année 1 million contre 850 000.  Pour une raison assez simple. Au Mexique aujourd’hui il y a des emplois.
Il a bien raison Donald Trump de faire construire un mur. Mais il faut qu’il le fasse suffisamment étanche pour qu’il arrête aussi les rails. De coke. Car pour le Mexique et une grande partie de l’Amérique Latine, le drame est d’être si près ou sur la route des Etats-Unis,  le marché n°1 de consommateurs de cocaïne. Le marché de cocaïne américain, c’est 36 % de la consommation mondiale, 70 milliards de dollars, plus que le marché des smartphones. La drogue, sa production, son trafic, ses cartels, sa violence, la corruption, pourrissent la vie quotidienne, politique, économique, de toute l’Amérique centrale et des Antilles. On estime que la guerre entre police et narcotrafiquants au Mexique a fait entre 60 et 120 000 morts en 6 ans …
Alors espérons que ce mur sera prolongé jusqu’à Wall Street où il paraît que pas mal de loups s’en mettent plein les narines.
Hélas, il est sans doute plus facile de s’attaquer à de pauvres hères qui se noient dans le Rio Grande qu’à des golden boys voisins de Trump dans sa Tower à New York.
Nous vivons une e-poque formidable !



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