Partout où il y a un malheureux, Dieu envoie un chien ( Lamartine) |
Ouf ! Nous voilà rassurés: Notre Président aime les
bêtes. Et comme ses prédécesseurs, sauf De Gaulle - mais imagine-t-on le Général etc, etc...- il a désormais un chien.
Depuis 100 jours, ça manquait. Et nul doute que cette absence
canine explique sa baisse estivale dans les sondages de popularité.
Car aimer les bêtes, c’est aimer les gens. C’est aimer
celles et ceux qui dans une gare « ne
sont rien » pour reprendre l’expression du Président dans son discours du 29 juin pour l’inauguration
de la Station F de Xavier Niel, Xavier Niel qui lui n’est pas rien. A
partir du minitel rose, il est devenu une sorte de Bill Gates français,
propriétaire de Free, co-propriétaire du Monde, du Nouvel Obs, de Rue 89.
Nemo - pas le capitaine, ni le
poisson, le nouveau chien présidentiel – est un labrador croisé griffon, un
métis, un oublié adopté à la SPA. Difficile de passer à côté, car il est sur
toutes photos officielles. S’il bouscule le protocole, c’est parce qu’il est
jeune, un peu chien fou, un défaut qui disparaît avec l’âge. On ne sait pas
encore s’il va bénéficier d’un statut ou d’une charte. Après tout un chien ça
coûte et qui va payer ? Et pourquoi la transparence ne concernerait pas
aussi les animaux qui sont des êtres vivants comme nous.
En attendant, Nemo ne quitte pas
son nouveau maître d’une semelle. Pour accueillir le Président du Niger. Ou le
ministre allemand des affaires Etrangères. Un peu surpris sur le coup, Sigmar
Gabriel y est quand même allé de sa caresse. Il est vrai que l’Allemagne est en
pleine campagne électorale.
Mais nous avons évité le pire et
là on reconnait bien la patte de la nouvelle com’ de l’Elysée. Imaginez qu’au
lieu d’un labrador, la SPA ait proposé un berger allemand. Mélenchon et les
insoumis auraient aboyé : « C’est
l’illustration de la soumission de Macron aux diktats de Merkel ».
« Allez les gens déferlons contre
les allemands, même bergers ». Ça aurait été bête !
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