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dimanche 22 avril 2018

Universités : Non à la sélection !

Et pendant ce temps-là, des millions de chinois passent le gaokao  

Les étudiants, non pardon, ceux qui dans les universités occupent et manifestent contre la sélection, ont bien raison. 
Y’en a marre de ce système où tous ceux qui ont envie de faire STAPS (Prof de sports) ne peuvent pas le faire. Allez 100 000 profs de sports, ça rendra les français plus sportifs. 
Et pourquoi faudrait-il sélectionner celles et ceux qui veulent faire médecine (D’ailleurs, à force de tellement sélectionner il n’y a plus de médecins, et là - sorry Ciotti -, on va être obligés d’importer des médecins étrangers, peut-être même musulmans, vous imaginez des barbus avec des scalpels ?). 
Et pourquoi les écoles d’ingénieurs devraient-elles être réservées aux bons en maths. On le sait bien : Savoir égale pouvoir. Les classes dirigeantes ne veulent pas lâcher leurs avantages et ils nous font croire qu’une opération de microchirurgie, ça serait plus compliquée que conduire un train. 
Et pourquoi la sélection pour conduire des trains ? Et pourquoi des examens pour piloter des avions ? Pour exclure les minorités ? 
Les élites conditionnent les masses populaires en leur faisant croire qu’il faut travailler pour réussir. Eh ! bien, non il est temps de faire comprendre qu’un autre possible est possible. Et puis, ni Dieu, ni maître ! Brulons les diplômes comme l’avaient fait dans les années 1950, les pionniers juifs venus d’Egypte pour développer des Kibboutz en Israël, dans des communautés sans argent, sans propriété privée, où les enfants étaient élevés de manière communautaire, où tout le monde se tapait la plonge, ou le service au restaurant communautaire, où tout était décidé en assemblée participative. 
Sus à la sélection piège à cons. 20 sur 20 à tout le monde. 
Comme ça dans 4 à 5 ans, ce sont les gosses de riches, les fils de profs, celles et ceux qui pourront faire jouer le réseau de leurs parents, qui réussiront. 
Il faut sans doute relire Karl Marx, la lutte des classes, la dictature du prolétariat et tout ça, mais alors avec des lunettes chinoises, la Chine d’aujourd’hui celle où la sélection, par la redoutable épreuve du gaokao,fait passer nos examens et notre sélection à l’entrée de l’université pour un chemin semé de roses. 

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