C’est quoi cette histoire de quenelle ?
Pour tous les gones, ou pour tous ceux qui ont eu la chance,
une fois au moins dans leur vie, d’en déguster de VRAIES, la quenelle est
synonyme de sommet de la gastronomie.
Car les quenelles sont des produits d’une extrême
sensibilité. Elles supportent mal l’éloignement du triangle magique Lyon,
Bourg-en-Bresse, Nantua. La cuisson de ces soufflets, à base de farine soit nature,
soit au poulet, au brochet, soit même avec des truffes, nappées, c’est l’idéal,
d’une vraie sauce Nantua, aux écrevisses, doit se faire à la minute près. Pas
de triche possible. Elles doivent cuire au four à chaleur constante jusqu’à ce
qu’elles gonflent, qu’elles montent, montent : un vrai miracle, le miracle
de la quenelle. Et elles se dégustent en quelques minutes sorties de four.
Sinon, elles retombent comme ces horribles produits farineux en boîte qui ont
ursupé le nom « quenelle » et qui sont le cauchemard des cantines
scolaires.
La quenelle, c’est de la culture. La quenelle, c’est de
l’art, de la légereté, de la subtilité, le monde entier nous l’envie, toujours
imitée, jamais égalée. Bref, rien à voir avec toutes ces dérives
« bourrin » et « beauf », avec ces gestes qui se veulent
racistes ou anti sémites et qui salissent ce beau nom de
« quenelle ».
J’espère que les gones vont porter plainte contre
l’usurpation d’une appellation déposée depuis longtemps par les mère lyonnaises
et par tous ces grands chefs qui font la fierté de la France, la vraie, pas
celle qui crache dans la soupe...
Nous vivons une e-poque formidable !
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