Tutti a casa ? |
Ce qui nous pend au nez ( ! ), c’est le confinement général. Ce soir après le discours d’Emmanuel Macron ? Juste après les municipales ?
L’heure n’est pas à montrer de l’arrogance à l’égard de l’Italie, en cherchant à nous rassurer à bon compte, avec des réflexions du style : S’ils sont contaminés c’est parce que notre système de santé, cocorico… c’est parce que c’est l’Italie, mama mia !…
L’heure serait à garder la tête froide ( et il ne s’agit pas là de la fièvre qui accompagne le coronavirus ). Mais comment faire alors que le virus infecte non seulement les êtres humains mais aussi tous les réseaux, tous les media, tout le web ; Nous vivons la première pandémie digitale.
Le décompte minute par minute du nombre de contaminés, worldwide, finit par infecter notre capacité de jugement. Le défilé de spécialistes de tout bord - tellement de spécialistes qu’on ne sait plus qui est vraiment spécialiste -, les commentaires y compris de ceux qui n’y connaissent rien, mais qui trouvent là leur quart d’heure de gloire médiatique, ne nous permettent plus d’y voir clair.
Même les plus placides commencent à s’inquiéter. À force d’écouter les infos, on commence à se sentir patraque.
On voit mal quel gouvernement dans quel pays du monde pourrait résister à la contagion du confinement général. Car chaque décès - inévitable - sera mis sur le compte du gouvernement. « Ils » ont sous-estimé la gravité de la pandémie. Et regardez ce qu’ils ont fait en Italie ou au Danemark, pourquoi ne l’ont-ils pas fait chez nous ?
Donc on y va. Vers le confinement « à l’italienne », version européenne de « à la chinoise ».
On verra bien dans quelques mois si ces mesures étaient vraiment indispensables.
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