Ainsi, la France et les États-Unis seraient au bord du nervous breakdown.
Pourtant, j’ai beau zapper : sur CNN ou sur la BBC, aucune trace de cette crise qui nous agite : La crise des sous-marins.
Nos « amis » anglo-saxons parlent plutôt de l’ouverture de la 76 ème session de l'assemblée générale des Nations-Unies, des craintes suscitées par la presque faillite du géant de l’immobilier chinois ou de l’éruption du volcan aux Canaries.
En ce qui concerne la France, rien.
Ah ! si : La demi-prestation de Lionel Messi, au cours de la rencontre PSG-OL
Pas un mot sur la mauvais humeur française suite au contrat de sous-marins perdu. Apparemment ni Boris Johnson, ni Joe Biden n’ont du mal à dormir.
Ce qui vu de chez nous est présenté comme une tempête, ne serait donc qu’une tempête dans un verre d’eau.
Ok, il n’est jamais très marrant de se voir rappeler que nous ne sommes plus la « Grande Nation ». Et puis il y avait du business à la clef et du boulot pour toute la filière construction navale en France. Ce monde économique est sans pitié. Mais est-ce vraiment nouveau ?
En revanche, la crise dont le monde entier parle, c’est celle du gaz. Et il y a de quoi ne plus en dormir la nuit.
En gros les prix du gaz ont triplé depuis le début de l’année et ça devrait continuer. Les stocks sont au plus bas. Et les politiques européennes de "verdissement" de la production d'électricité commencent à avoir des conséquences. Surtout quand le vent est un peu en panne, comme en Grande-Bretagne ce printemps, et que les éoliennes ont moins tourné.
On craint des blackouts en Grande-Bretagne, en Espagne ou en Italie. L’hiver sera rude en Europe s’alarme un des responsables d’Engie.
Comme dans un vaudeville de Labiche, gageons donc que dans quelques jours la crise des sous-marins sera remplacée par « Chacun cherche son gaz en Russie ».
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