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lundi 21 septembre 2009

Vous avez aimé SECRET STORY ? Vous allez adorer CLEARSTREAM!

Les producteurs des émissions de téléréalité n’ont qu’à bien se tenir. Car, à partir de ce Lundi démarre « Clearstream, le procès ». Un nouveau concept qui repousse encore un peu plus loin les limites de la décence et du trash, le tout sur fond d’intrigues, de complots et de « secrets » parfaitement incompréhensibles pour tout adulte normalement neuroné.

Un nouveau concept, mais qui, « c’est toujours dans les vieilles marmites que l’on fait les meilleures soupes », utilise l’un des plus vieux ressorts de la Tragédie, connu déjà depuis… les grecs (rien que ça !), la lutte pour le pouvoir.

Cela donne : « Jonathan rabaissé, laisse éclater le « girl power » «Cindy montre à Sabrina comment faire une bise très très sexy à un homme, pour le déstabiliser et le mettre à ses pieds... »

Evidemment, le casting doit être d’enfer : Chez les grecs , il y avait le fils qui épouse sa mère, le bellâtre qui pique la femme de l’autre, la « bimbo » qui dévore tous ses amants, etc… Dans « Secret story » c’est la même chose, sauf que la bimbo est blonde peroxydée à forte poitrine siliconée et que le nombre d’affolés des hormones est plus élevé que chez les grecs.

Et puis, comme son nom l’indique, chacun dans « Secret story » cache un terrible secret, TERRIBLE, du style : « Ma mère est une people ». « Je suis bi ». Ou bien encore : « J’ai le Q.I d’Einstein », ce qui moi, m’impressionne plus que s’il avait eu le Q.I de Rocco Siffredi…

Tout est très compliqué, parce qu’il y a des infiltrés, des espions, et surtout « LA VOIX », une sorte de « deus ex machina », qui manipule, éclaire donne des « missions secrètes »…

Rien de tout cela ne marcherait sans la mise en scène par « La prod’». Il y a 2500 ans, c’était Sophocle et Eschyle. Aujourd’hui, c’est Endemol. La civilisation progresse indubitablement.

Vous ne voyez pas le lien avec Clearstream ? Bien sûr, il n’y a pas de bimbo à forte poitrine, mais il faut transposer… Et l’on retrouve les mêmes éléments : le casting d’enfer, la lutte pour le pouvoir, les passions humaines, des missions, des secrets, des intrigues incompréhensibles, « LA VOIX », bien sûr, et enfin, « LA production »…

Et puis il y a surtout le public, les téléspectateurs. Les « prime » de « Clearstream » réussiront-ils à faire autant d’audience que ceux de « Secret story » ? C’est tout l’enjeu du procès qui s’ouvre aujourd’hui.

En attendant, nous devrions nous réjouir: Car pour une fois, ce « concept » ne nous vient ni de Hollande, ni des Etats-Unis, il est bien de chez nous. Mais, hélas, il n’est pas sûr que nous arrivions à l’exporter dans les autres démocraties.

Nous vivons une e-poque formidable !

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