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mardi 25 mai 2010

L’EURO, LA SOURCE DE TOUS NOS MAUX (MOTS ?)…

Maintenant, c’est clair : Si nous sommes dans la m…. , c’est la faute à l’Euro.

Prenez les anglais, par exemple : Obligés de choisir entre la peste et le choléra, ils se sont décidés pour les deux, la totale : 6, 2 milliards de livres d’économie, ce qui fait énormément et suppose des coupes sombres dans les livres, justement (MDR !), puisque tout y passe, l’éducation, la santé, les services publics (ah ! bon , ils en avaient encore des services publics, Outre-Manche ?), jusqu’aux ministres qui devront se mettre au vélib’ ou plutôt à la marche à pied : Les anglais refusant de faire comme les autres et roulant toujours du « mauvais côté » de la route, ils n’ont donc ni « vélov », ni « vélib » ( ?... MDR).

Non, sérieusement, c’est à ne plus rien y comprendre, d’autant que nos «experts », nos experts en « y’a qu’à », ceux qui, il y a deux ans encore, nous donnaient nos « amis » anglais en exemple, presque autant que l’Espagne, à nous français, qui, décidément, trainions des pieds sur les chemins des lendemains tout capitalistes anglo-saxons, qui chantent !, nos experts donc, ne restent pas muets, ce qui est dommage.

Non, ils préfèrent montrer du doigt, un coupable, des coupables : Vite, sus à l’euro ! Qui n’est qu’un instrument de la domination allemande sur l’Europe, revenons au bon Franc français, redéployons les gabelous à Hendaye et Vintimille, stoppons le tramway entre Strasbourg et Kehl (oui, c’est écœurant, d’un coup de tram, on peut aller faire ses courses en Allemagne, où, mais comment font-ils ? le panier de la ménagère est moins cher qu’en France…). DSK-Angela même combat : Ils veulent nous imposer de ne plus nous endetter, plus exactement de ne plus tirer des traites sur l’avenir, pour financer nos retraites … (traites… retraites… MDR !).

Bref : Tout était mieux avant ! Avant l’Euro, avant Bruxelles, qui veut la mort de nos fromages au lait cru, « on vivait mieux », « avec le franc, la baguette coûtait moins cher », les téléviseurs, pardon les postes radio à galène étaient made in France, les étrangers étaient à l’étranger, comme dirait Gollnisch Bruno. Et moi, j’avais un grand-père qui a vécu jusqu’à 87 ans. Et pendant la guerre, ils n’avaient pas de chauffage en dehors du fourneau et de la cheminée dans la cuisine, et pourtant, ils étaient heureux.

Quoi ? La Grande-Bretagne n’est pas dans l’Euro, ni dans l’Eurogroupe, ni dans Schengen … La dette publique de « nos amis américains » est pire que celle de la Grèce ? On n’a toujours pas trouvé de traduction en chinois pour le mot « crise » ? Ca ne fait rien : Dés que le vent se lève, que la mer grossit et que nos bateaux manquent de capitaines capables de nous indiquer le cap à suivre, nous nous mettons à regarder en arrière, où, là au moins « on savait ce qu’on avait », alors que l’avenir…

C’est vieux comme l’être humain, ce réflexe au repli sur soi, à « la Corrèze plutôt que le Zambèze », une attitude vieille comme l’Antigone de Jean Anouilh : « Moi, je veux tout, tout de suite, - et que ce soit entier - ou alors je refuse ! [...] Je veux être sûre de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j’étais petite »...

Nous vivons une e-poque formidable !

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