Paperblog

dimanche 15 mai 2011

Affaire D.S.K: And the winner is ....? Et le gagnant est ?

Quoiqu’il se passe, et à moins d’un rebondissement digne d’un film d’Hitchkock, d’un jeu d’acteur à la De Niro, d’une métamorphose de pokémons, l’affaire Dominique Strauss-Kahn est épouvantable.
Qui pourrait se réjouir ? Qui pourrait en tirer ce que les allemands appellent de la « Schadefreude » une joie malsaine ? Il n’y a bien que Marine Le Pen, dont les premières déclarations donnent presque l’impression qu’elle a vu toute la scène par le trou de la serrure d’une des portes de la suite de DSK. Sûr, que sa côte de popularité grimpera encore, puisqu’elle surfe sur le « tous pourris, sauf l’extrême-droite ».
Il y a aussi une Clémentine Autain qui en a profité pour faire de longs développements sur la condition féminine, le harcèlement sexuel et le silence trop fréquent qui entoure les viols, ce qui sont effectivement de vrais problèmes. Mais ce qui n’est pas, en l’occurrence, LA question, là, maintenant, en ce moment.

Tout est possible, y compris un coup monté, mais justement un coup monté sur une des faiblesses connues de Dominique Strauss-Kahn, qui serait chaud bouillant… Il y en a même qui imagine la main de Sarkozy, mais là franchement il faut leur dire d’arrêter le jeu sur « playstation » ou l’écoute de Carla Bruni en boucle.


Non, quoiqu’il arrive et, encore une fois, sauf rebondissements et révélations dignes d’un scénario « Palme d’or » à Cannes, la fusée Strauss-Kahn vient d’exploser en plein décollage. Pour la Banque Mondiale, le G20, y tutti quanti., c’est un véritable Fukushima : Quand on pense à Angela Merkel qui devait le recevoir ce Dimanche à Berlin pour discuter de la faillite grecque et de l’euro…


Pour les Présidentielles 2012, en France, pour la campagne électorale qui s’ouvre, c’est Tchernobyl: Disparition d’un des candidats les plus charismatiques et crédibles, nouveaux déchirements au PS, surrenchère dans la démagogie Le Penniste , etc…


Comme on si on avait besoin de ça ! Car même si le printemps a été tellement beau qu’on en aurait oublié nos soucis , même si « Midnight in Paris » c’est toujours magique, surtout dans les films de Woody Allen, notre situation économique est tellement catastrophique que notre avenir après 2012 s’appellera "cure d’austérité", quelques soient les promesses des candidats. Comme l’ont fait depuis longtemps les allemands, comme le font les britanniques sous David Cameron, comme le subissent les espagnols avec Zapatero. "La France est en faillite", avait déjà dit François Fillon, en arrivant à Matignon, il y a 4 ans. Dommage qu’il se soit fait si vite remonter les bretelles, parce qu’il ne faut désespérer ni Neuilly, ni Billancourt.


Et maintenant quel scénario ? Je parie pour une séquence : « Vertus du couple, joies de la paternité », qui serait bienvenue pour nous sortir du sordide. Il paraît en effet qu’il y aurait de la layette (et même deux layettes) dans l’air de l’Elysée. Et que, à défaut de mariage princier, cela serait bon pour booster la côte du Président sortant.
Avec un « happy end » ?
"Why not", comme on dit à New York, in Paris et même en Corrèze…


Nous vivons une e-poque formidable…

Aucun commentaire:

Archives du blog