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mercredi 27 mars 2013

Si j’étais électeur à Marseille, je voterais Bernard Tapie!



Marseille est un scandale: 
Cette ville devrait être un des phares de la Méditerranée, un pont entre l’Europe et le Sud, une métropole au dynamisme économique à la hauteur de sa taille. Elle va à volo. Mal foutue, écartelée en « quartiers » qui ne se fréquentent pas, traumatisée par les « affaires », mais pas celles que l’on souhaiterait, désindustrialisée, défigurée par des grands ensembles construits n’importe comment… Quelle contraste avec les dynamiques explosions de villes comme Barcelone, Valence ou Gênes qui pendant les quarante dernières années, se sont superbement mises en valeur.
Les responsabilités de ce naufrage sont évidemment nationales, mais aussi locales. Marseille peine à sortir du sytème « Gaston Defferre », dont on mesure aujourd’hui à quel point il a entretenu les blocages de la ville. Et les prochaines municipales se présentent bien mal pour la démocratie: Une droite vieillissante, une gauche discréditée, il reste… un boulevard pour le Front national. Alors …
Alors, il y a peut-être Bernard Tapie.
Je fais partie de ceux qui sont plus que réservés à l’égard de la personnalité pour le moins contreversée de l’homme d’affaires. Mais il a, à plusieurs reprises dans le passé, montré qu’il avait des idées et un dynamisme qui pouvaient faire bouger cette métropole en faillite et redonner de l’espoir à ses habitants.
Avec ses initiatives en matière de formation professionnelle, avec aussi son opposition déterminée à la tentation du vote pour l’extrême-droite. Comme lorsque candidat aux régionales de 1992 en PACA, il s’était rendu à un meeting du front national. Sous les huées, il avait exposé sa politique en matière d’immigration : « on prend tous les immigrés, hommes, femmes, enfants, on les met sur des bateaux, et on les envoie très loin d’ici. » Acclamations du public. « Et quand ils sont assez loin, pour être sûr qu’ils ne reviennent pas, on coule les bateaux.» Nouvelles acclamations. Bernard Tapie prend alors un tout autre ton et lance au public: « Je ne me suis pas trompé sur vous. J’ai parlé d’un massacre, d’un génocide, de tuer hommes, femmes et enfants ; et vous avez applaudi. Demain, au moment de vous raser ou de vous maquiller, lorsque vous vous verrez dans la glace, gerbez-vous dessus."

Alors oui, à Marseille, ce sont des gens de cette trempe qu’il faudrait !
Nous vivons une e-poque formidable


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