Marseille est un scandale:
Cette
ville devrait être un des phares de la Méditerranée, un pont entre l’Europe et
le Sud, une métropole au dynamisme économique à la hauteur de sa taille. Elle
va à volo. Mal foutue, écartelée en « quartiers » qui ne se
fréquentent pas, traumatisée par les « affaires », mais pas celles
que l’on souhaiterait, désindustrialisée, défigurée par des grands ensembles
construits n’importe comment… Quelle contraste avec les dynamiques explosions
de villes comme Barcelone, Valence ou Gênes qui pendant les quarante dernières
années, se sont superbement mises en valeur.
Les responsabilités de ce
naufrage sont évidemment nationales, mais aussi locales. Marseille peine à
sortir du sytème « Gaston Defferre », dont on mesure aujourd’hui à
quel point il a entretenu les blocages de la ville. Et les prochaines
municipales se présentent bien mal pour la démocratie: Une droite
vieillissante, une gauche discréditée, il reste… un boulevard pour le Front
national. Alors …
Alors, il y a peut-être Bernard
Tapie.
Je fais partie de ceux qui sont plus que réservés à l’égard de la personnalité pour le moins contreversée de l’homme d’affaires. Mais il a, à plusieurs reprises dans le passé, montré qu’il avait des idées et un dynamisme qui pouvaient faire bouger cette métropole en faillite et redonner de l’espoir à ses habitants.
Je fais partie de ceux qui sont plus que réservés à l’égard de la personnalité pour le moins contreversée de l’homme d’affaires. Mais il a, à plusieurs reprises dans le passé, montré qu’il avait des idées et un dynamisme qui pouvaient faire bouger cette métropole en faillite et redonner de l’espoir à ses habitants.
Avec ses initiatives en matière
de formation professionnelle, avec aussi son opposition déterminée à la
tentation du vote pour l’extrême-droite. Comme lorsque candidat aux régionales
de 1992 en PACA, il s’était rendu à un meeting du front national. Sous les
huées, il avait exposé sa politique en matière d’immigration : « on prend tous les immigrés, hommes, femmes,
enfants, on les met sur des bateaux, et on les envoie très loin d’ici. »
Acclamations du public. « Et quand
ils sont assez loin, pour être sûr qu’ils ne reviennent pas, on coule les
bateaux.» Nouvelles acclamations. Bernard Tapie prend alors un tout autre
ton et lance au public: « Je ne me suis pas
trompé sur vous. J’ai parlé d’un massacre, d’un génocide, de tuer hommes,
femmes et enfants ; et vous avez applaudi. Demain, au moment de vous raser
ou de vous maquiller, lorsque vous vous verrez dans la glace, gerbez-vous
dessus."
Alors oui, à Marseille, ce sont
des gens de cette trempe qu’il faudrait !
Nous vivons une e-poque
formidable
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