Y’en
a qui ont l’esprit mal tourné. Notamment ceux qui ont créé une
pseudo polémique au sujet de l’affiche de «l’Inconnu du lac » dont
l’action se déroule au bord d’un lac, lieu de drague pour homosexuels.
J’avoue: Mon attention avait été retenue par cette affiche, très belle, une peinture, une belle composition, avec des personnages représentés par des applats de couleurs, sans détail précis. Cette affiche m’avait donné envie d’en savoir plus. Et alors que je n’ai aucune appétance particulière pour des sujets se déroulant dans un milieu homo, j’avais trouvé l’histoire plutôt intéressante, plutôt universelle (quid de l’amour dans la surconsommation sexuelle ?) et l’interview du réalisateur, plutôt intelligente.
Pourtant, cette affiche a fait scandale, en tout cas entre Versailles et Saint-Cloud, où la municipalité a décidé de la faire retirer… Au début, je n’ai pas bien compris : Où était le scandale ? … Bon, d’accord, les deux personnages du premier plan s’embrassent et ce sont deux hommes… Mais, franchement pas de quoi traumatiser ni des enfants des écoles maternelles, ni un groupe de moines trappistes. Certaines affiches sur les murs de nos villes pour des rappeurs bobybuildés et tatoués me paraissent nettement plus chaudes. Et je ne parle même pas de la statue de David de Michel-Ange à Florence ou Adam sur la voute de la chapelle Sixtine, à Rome: Tous deux, bites à l’air…
Il m’a fallu du temps pour comprendre que l’objet du délit serait en fait un couple en train de se sucer, au cinquième ou sixième plan dans le fond. Je mets cela au conditionnel parce que j’ai essayé de vérifier, j’ai agrandi plein écran, j’ai même utilisé une loupe, j’ai pris rendez-vous chez l’ophtalmo, franchement, on ne voit rien. Il faut vraiment avoir l’esprit mal tourné, être particulièrement obsédé.
Il faut être, comment disait Molière déjà? : Tartuffe.
Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
Comme l’on sait ce n’est pas le dévôt, l’homme de foi que dénonçait Molière il y a 350 ans, mais le faux-dévôt, l’hypocrite, celui qui en faisant semblant d’être choqué par un sein découvert, révèle en fait ses fantasmes, ses frustrations, ses « coupables pensées ».
Saint-Cloud,Téhéran, les intégristes de tout bord : C’est du pareil au même : Tous des Tartuffes !
J’avoue: Mon attention avait été retenue par cette affiche, très belle, une peinture, une belle composition, avec des personnages représentés par des applats de couleurs, sans détail précis. Cette affiche m’avait donné envie d’en savoir plus. Et alors que je n’ai aucune appétance particulière pour des sujets se déroulant dans un milieu homo, j’avais trouvé l’histoire plutôt intéressante, plutôt universelle (quid de l’amour dans la surconsommation sexuelle ?) et l’interview du réalisateur, plutôt intelligente.
Pourtant, cette affiche a fait scandale, en tout cas entre Versailles et Saint-Cloud, où la municipalité a décidé de la faire retirer… Au début, je n’ai pas bien compris : Où était le scandale ? … Bon, d’accord, les deux personnages du premier plan s’embrassent et ce sont deux hommes… Mais, franchement pas de quoi traumatiser ni des enfants des écoles maternelles, ni un groupe de moines trappistes. Certaines affiches sur les murs de nos villes pour des rappeurs bobybuildés et tatoués me paraissent nettement plus chaudes. Et je ne parle même pas de la statue de David de Michel-Ange à Florence ou Adam sur la voute de la chapelle Sixtine, à Rome: Tous deux, bites à l’air…
Il m’a fallu du temps pour comprendre que l’objet du délit serait en fait un couple en train de se sucer, au cinquième ou sixième plan dans le fond. Je mets cela au conditionnel parce que j’ai essayé de vérifier, j’ai agrandi plein écran, j’ai même utilisé une loupe, j’ai pris rendez-vous chez l’ophtalmo, franchement, on ne voit rien. Il faut vraiment avoir l’esprit mal tourné, être particulièrement obsédé.
Il faut être, comment disait Molière déjà? : Tartuffe.
Couvrez ce sein que je ne saurais voir:
Par de pareils objets les âmes sont blessées,
Et cela fait venir de coupables pensées.
Comme l’on sait ce n’est pas le dévôt, l’homme de foi que dénonçait Molière il y a 350 ans, mais le faux-dévôt, l’hypocrite, celui qui en faisant semblant d’être choqué par un sein découvert, révèle en fait ses fantasmes, ses frustrations, ses « coupables pensées ».
Saint-Cloud,Téhéran, les intégristes de tout bord : C’est du pareil au même : Tous des Tartuffes !
Nous vivons une e-poque
formidable !
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