C’est fou: Nous sommes en été et il fait beau et chaud. Ce
n’est pas normal. C’est même inquiétant.
Il n’y a plus de saisons. Est-ce le changement climatique ? Est-ce le
début de la fin du monde ?:
Vivement le sommet sur l’environnement à Paris en décembre
pour que François Hollande puisse s’attaquer à l’inversion de la courbe de CO2,
à défaut de pouvoir inverser celle du chômage.
Après la Grèce, sauvée grâce à lui, le week-end dernier, après
la paix dans le monde, sauvée par Laurent Fabius il y a deux jours à Vienne
avec l’Iran, le prochain chantier de notre Président, c’est de sauver les ours
blancs et la planète.
En attendant: De l’audace, encore de l’audace, il en faut pour
nous sauver de la canicule et notre Ministre de la Santé est à la manœuvre.
Est-ce que ses visites de maisons du troisième âge, ou dans les services
d’urgence devant les caméras de télé vont servir à quelque chose ? On peut en douter. Mais qu’importe, le
fameux scandale Mattei, du nom du Ministre de la Santé qui avait raté sa com’
au moment de la canicule de 2003, continue à traumatiser les communicants de
tous nos gouvernements. D’où cette avalanche de conseils qui donnent l’impression
que nous sommes des boloss: Faîtes boire vos vieux, hydratez-vous (et non pas : déshydratez-vous ! comme on a pu lire sur certains panneaux
d’affichage municipaux ou certains sites d’infos comme Autosur… mais bon,
depuis que les enseignements du latin et du grec ont foutu le camp !
LOL !) , évitez les marathons en plein cagnard, aérer vos apparts la
nuit, fermez les fenêtres et les volets le jour. Heureusement qu'ils sont là, sinon
personne n’y aurait pensé! On se demande même comment font les espagnols pour
survivre à Madrid ou à Séville où il fait 45 ° C pendant 3 mois, et qu’ils
n’ont pas la chance d’avoir ni les plans canicule, ni Marisol Touraine ?
Heureusement, le beau temps ne va pas durer, du moins au
nord de la Loire, dans cette région dont on décrit le climat comme « tempéré »
alors qu’il est le plus souvent moche et pluvieux.
A Paris, le mauvais temps reviendra à partir du…20 juillet.
Comment être aussi sûr ? Pas après l’analyse des fluctuations d’El Niño
dans le Pacifique, ni en suivant la position de l’anticyclone des Açores, rien
de tout cela. Il pleuvra et fera moche à partir du 20 juillet, car c’est la
date d’ouverture de Paris-Plage. Or une fine observation du temps qu’il fait à
Paris en été montre que dans les semaines qui précèdent Paris-Plage, il fait
beau, et que dés que le sable est répandu sur les voies sur berge, avec son
cortège de palmiers, transats et brumisateurs, il se met à pleuvoir aussi sec.
Sortez vos K-Ways ! Retour du beau temps sur la capitale après le 15 août,
après de démontage de Paris-Plage.
Quel mauvais esprit !
D’un autre côté, plutôt que de nous faire croire pendant un
mois que Paris est devenue Marseille ou Barcelone, on pourrait peut-être
construire dans la capitale sur des péniches flottantes par exemple, ça a
existé il y a un siècle, des équipements durables, comme des piscines, aménager
des pelouses sur lesquelles on pourrait marcher, des parcs dans lesquels ou
pourrait piqueniquer. Il paraît que ça va venir. Enfin, si il y a les J.O , c’est
pas sûr.
Nous vivons une e-poque formidable !
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