Mais qu'est-ce qui fait gagner Poutine ? |
Évidemment on ne prête qu'aux riches, mais avec la
probable victoire de Fillon, Vladimir Poutine a encore gagné un
"ami".
On dit le (presque) futur Président prêt à aller embrasser
Poutine; Sans mettre la langue peut-être mais quand même ! En plein froid avec les russes, Fillon
n’avait pas hésité à aller s’afficher avec le Président russe qu’il a rencontré une bonne
quinzaine de fois.
Plus tôt en novembre, il y eut bien sûr Donald Trump qui se réclame de la même virilité
que le Président russe; Et puis coup sur coup, les élections de Présidents pro
russes en Moldavie et en Bulgarie, membre de l’Union européenne. Cela annonce de nouvelles
dissensions entre européens. Trois ans après les
manifestations de la Place Maïdan, à Kiev, l’Europe ne sait toujours pas sur
quel pied danser face à l’ours russe.
Force est de reconnaître que l’embargo contre Moscou n’a
servi à rien. Au contraire. Ah! Cette affaire des vedettes qu’on a dû
rembourser aux russes avec pénalité. Et les dégâts pour les filières porcines,
pour les exportations de fruits et légumes. Et il n’y a pas que la France:
Wifo, l’Institut autrichien de recherches économiques a publié une étude montrant
que l’embargo européen et les rétorsions russes coûtent 100 milliards d’euros
et menacent 2 millions d’emplois dans toute l’Europe. Quant aux touristes russes, ils se sont
reportés vers d’autres destinations, comme la Turquie notamment.
Et on se dit que décidément Poutine applique la vieille
tactique militaire russe: “Laisser
pénétrer l'ennemi et attendre l'hiver”: Non, ça c’est une blague qu’on
racontait lorsque les militaires soviétiques conseillaient les militaires égyptiens
face aux avancée des troupes israéliennes balayant leurs troupes dans tout le
Sinaï.
De cette période soviétique, les russes ont gardé des
intérêts et des amis dans la région. Comme la Syrie et Assad. Et là c’est moins
drôle: Les combats et les bombardements redoublent sur Alep, dans la plus
grande indifférence, comme d’hab. Dommage que personne n’ait posé la question
aux candidats à la primaire et notamment à François Fillon, sur ce qu’il faut
faire ou ne pas faire en Syrie. Pourtant si l’on comprend bien, une partie de
nos problèmes est liée à la guerre qui se déroule là-bas: Les migrants qui ne
sont pas des immigrants mais des réfugiés fuyant la guerre, les terroristes qui
de retour de Syrie sont toujours prêts à préférer le jambon plutôt que la double
ration de frites à la cantine, histoire de donner le change et de mieux
préparer le prochain. Le prochain attentat qui nous meurtrira et affolera nos
peurs. Hélas !
Et si l’on comprend bien, pas de solution sans les russes.
Alors, il faudra bien aller dîner avec Poutine. Mais
espérons que le (presque) futur Président retiendra cette autre maxime: Pour
souper avec le diable il faut avoir une longue cuillère. Très longue.
Nous vivons une e-poque formidable.
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