A Caracas les gens aimeraient bien pouvoir révoquer le Président |
« Le chemin qui est pris est celui du coup de
force » :
Il
y a bien un pays où cette dénonciation de Jean-Luc Mélenchon prend tout son
sens. Un pays où l’Assemblée est attaquée par des bandes au service du pouvoir,
où le Président refuse tout référendum révocatoire, où les opposants paient de
leurs vies, par dizaines, leur volonté de ne pas se soumettre. Ce pays c’est le
Vénézuela.
Jean-Luc
Mélenchon - qui apparemment a été bouleversifié par ses voyages dans ce pays
d’Amérique Latine - revolución-cumbia-mojito
- y voyait un exemple, la troisième voie, anticapitaliste, socialiste, celle
qu’il nous propose également pour la France.
Mais
en fait de 3 ème voie, les gouvernements d’Hugo Chavez d’abord, Nicolas Maduro
aujourd’hui ont déconstruit tout ce qui avait fait du Vénézuela un des pays les
plus riches d’Amérique Latine, l’un des plus démocratiques aussi, malgré les
inégalités, malgré la corruption. Du temps des dictatures en Argentine, au
Brésil, au Chili, Caracas était le refuge de beaucoup d’exilés politiques.
Aujourd’hui,
c’est le mouvement inverse: Les richesses nationales, le pétrole, ont été
dilapidées avec démagogie et aveuglement idéologique. Les caisses sont vides
mais la répression fait le plein. Et « les gens »
pour reprendre les mots de Jean-Luc Mélenchon votent avec leurs pieds. Les cadres
de l’industrie pétrolière nationale sont partis, les classes moyennes tentent d’émigrer.
Quant aux plus pauvres, ils sont des milliers tous les jours à passer par les
postes frontières de Colombie, comme à Cúcuta, pour essayer d’y vendre, qui une
chaine en or, qui ses cheveux, qui son corps, contre des médicaments, du papier
toilette, du riz.
Que
Mélenchon ne reconnaisse même pas qu’il s’est trompé et que ces gouvernements
révolutionnaires ne sont que tromperies, cela insulte les gens qui là-bas au Venezuela paient de leurs vies, le fait
d’être insoumis.
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