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dimanche 13 mai 2018

Et pendant ce temps-là tout le monde déteste la police ?

Désarmer la police, vraiment ? 
Agression samedi soir en plein cœur de Paris. Un mort. Un mort de trop, des blessés, des blessés de trop. Mais en quelques minutes, des policiers qui interviennent. 
C’est terrible, traumatisant. On se dit : Personne n’est à l’abri, nulle part. 
Et en même temps, on se dit : Bravo la police. 
Et quand on pense qu’il y en a qui leur balancent des cocktails molotovs en hurlant : « Tout le monde déteste la police ». 
Quand on pense qu’on les envoie à Notre-Dame-Des-Landes pour déloger les derniers zadistes qui répliquent à coups de paquets de fumier. 
Quand on pense qu’on est obligé de mobiliser 2000 policiers et gendarmes pour éviter la casse des soi-disant black blocks. 
Quand on pense à ces scènes le soir du 1° mai où Place de la Contrescarpe des « militants » armés de smartphones ou caméscopes filment des policiers qui essaient de maîtriser des casseurs, en s’approchant sous leurs nez, guettant la bavure et en hurlant : « Regardez-les, regardez comment « ils gazent » nos camarades ».
Quand on pense qu’on les envoie évacuer des facs, ou tenter de s’interposer entre les étudiants de Nanterre qui veulent passer leurs examens et ceux qui veulent les en empêcher. 
Alors on se dit qu’on a bien de la chance que policiers et gendarmes ne craquent pas, qu’ILS ne nous fassent pas de burnouts. Et on espère que ces mêmes policiers sur lesquels crachent ces « militants », seront là si par malheur un jour un fou furieux armé d’un couteau ne se jetait sur eux. Faudra-t-il un drame pour que ces jeunes et moins jeunes qui « détestent la police » se mettent à chanter avec Renaud : « J'ai embrassé un flic »

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