Entre Paul et Kylian, nos coeurs balancent! |
Quel dilemme ! Comment choisir ce soir entre Paul Pogba et Kylian Mbappé ? Un duel fratricide. C’est cornélien.
Mbappé ? C’est notre chouchou. Pas 20 ans. 20 ans ? On croit rêver, et un mix entre Pelé, le Dieu, et Villani, la médaille Fields de mathématique. Le fiancé, le gendre idéal, le poto rêvé. Et en plus, plus rapide que l’éclair, plus sioux que le lynx, Ca c’est pour le PSG bien sûr.
De l’autre Paul, Paul la pieuvre, Pogba, c’est le meilleur au milieu, et puis des foulées immenses, il est partout, et en plus il motive tous ses coéquipiers. C’est presque un revenant, depuis un an, il est revenu avec une maturité et un sérieux bluffants, tout en restant ambianceur. C’est un des premiers à avoir dabé, ou à avoir repris « La Puissance » du jeune MHD, en pleine Coupe du Monde, en en assurant ainsi le succès fulgurant. Mais ça c’était avant le fait divers particulièrement sordide et triste dans lequel semble s’être compromis le jeune artiste MHD. Passons.
Par les temps qui courent, par les temps haineux qui courent, ça fait plaisir de voir ces sportifs d’exception être si heureux d’être des sportifs d’exception. Ils portent haut et fort les couleurs de notre pays, même quand cela est sous les couleurs de clubs étrangers. Comment choisir ? Un RIC ? Vite ! Pas sûr que ce soit la bonne solution : On dit qu’en France il y a autant de français que d’entraîneurs, donc presque 70 millions, cela risque d’être difficile de choisir d’ici ce soir.
En attendant, bien sûr entre Paul et Kylian, j’ai fait un choix. Douloureux. Inavouable.
Mais il ne peut y avoir qu’un seul gagnant.
A l’autre, je dis : Sois fier. Tu nous fais rêver. Tu fais rêver des millions de jeunes et de moins jeunes en France et pas seulement qu’en France.
C’est la France que le monde aime, pas la France rabougrie, réduite à la seule Corinne.
Pas la France haineuse, jalouse. Mais, la France champions du monde.
Ça fait moins d’un an, mais ça paraît si loin, une éternité, nous étions si unis et heureux quand nous étions tous bleus.
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