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jeudi 20 juin 2019

Trump : Toutes les raisons pour qu’il soit réélu et pourquoi il ne le sera pas.

Le tweet de trop ?
2 ans et demi après la « surprise » de son élection, Donald Trump a toujours les mêmes qualités. Du moins aux yeux de son électorat, 30 % ? 35 % ? des américains. Ce qui n’est pas mal du tout. 
D’autant plus que cet électorat représente, semble-t-il, l’Amérique profonde, blanche, anglo-saxonne, protestante, très protestante, genre interdiction de l’avortement, peine de mort à tous les étages et remise en cause de la théorie de l’évolution. Un pays qui inscrit « Nous croyons en Dieu » sur ses billets de banque ! Ni l’Arabie saoudite, ni le Qatar, les États-Unis !
Il suffit de regarder le clip « This is America » de l’acteur, auteur, rappeur Childish Gambino, aka Donald Glover, pour mesurer à quel point avec cette Amérique-là, il y a plus que l’Atlantique qui nous sépare. Nous n’avons pas les mêmes valeurs. 
Toutes les mesures, pardon, tous les tweets de Donald Trump, vont dans ce sens ; cajoler son électorat. Les canadiens sont des nains, les mexicains des sous-développés : On leur tord le bras. Les européens sont divisés, on divise pour régner. 
Les chinois, l’Iran, on va les faire plier. 
Et ça marche : tout le monde se déculotte devant le culot du Président américain. 
Donc Donald Trump a toutes les raisons d’être réélu en 2020.
Sauf que… 
L’on oublie qu’il avait été élu avec 3 millions de voix de MOINS que son adversaire, la très bobo Hillary Clinton ; et qu’il suffit d’un déplacement de quelques milliers de voix pour perdre un État et donc des grands électeurs. On l’a vu notamment avec la Floride. 
Et puis, surtout, le principal adversaire de Trump, c’est … 
Lui-même !
A force de tweeter sans tourner ses doigts 7 fois sur son écran, il va finir par faire LA boulette, le tweet de trop. 
Allez, on prend le pari – après tout nous avions parié qu’Hillary Clinton serait battue– Donald Trump ne sera pas réélu. Il va finir comme dans son émission de télé-réalité : « You are fired » Vous êtes viré !
Nous vivons une e-poque formidable.

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