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lundi 2 mars 2020

Coronavirus : On nous cache tout, on nous dit rien. En attendant le stade 3.

Et pendant ce temps-là le naufrage syrien continue
Là, on ne rit plus. On va tous y passer. On nous menace du stade 3 - pas de l’émission de télé, d’ailleurs pas mauvaise du tout, sur France 3 - mais de l’après stade 2, de l’après épidémie, la pandémie. 
Les mots font peur plus que les maux. D’ailleurs ils ont même changé le nom du mal, c’est maintenant le covid-19. Plus savant, plus inquiétant. Tandis qu’avec corona, certains y voyaient une référence à la boisson favorite de feu Jacques Chirac.
Le stade 3 donc, on y va. Mais après le stade 3, il y a quoi ? C’est comme pour les tremblements de terre, la fameuse échelle de Richter, à 6, ça tangue, à 7 c’est sérieux, à partir de 8, c’est le Japon, au-delà, il n’y a plus personne. 
On ne rit plus. C’est juré, craché - non ! pas craché, ou alors dans un mouchoir - : je respecterai les 5 consignes de prévention. 
Se laver les mains. Tiens, si cela nous rendait plus propres, nous français, ce serait un bien pour un mal. 
Ne plus claquer la bise, plus de serrage de mains, c’est déjà plus difficile. Quoique chez les anglo-saxons, comme chez les islamistes, c’est déjà le cas. Le « shakehand », c’est quand même plus latin que ricain. Mais quid du « check » ? Vous savez cette manière de se saluer, genre chanteur de hip-hop. Les autorités sanitaires n’en parlent pas, mais le virus doit forcément arriver à sauter de poings en poings, à contaminer de phalanges en phalanges. Comme quoi, nos dirigeants sont vraiment déconnectés - ok ! boomer.
Éternuer dans son coude, c’est déjà plus compliqué. A moins de « daber » régulièrement comme Pogba, ce n’est pas un geste vraiment spontané. 
Mais il paraît qu’on peut remplacer le serrage de main, par des coups de pieds, sneakers contre sneakers, la classe ! Attention pas comme Neymar, là, ça vous êtes forfait pour plusieurs semaines. Pas de coup de boule non plus, là vous êtes disqualifiés direct. 
On ne rit plus. Pendant ce temps-là, ils sont des centaines de milliers, un million et demi (?) de réfugiés syriens qui vont sans doute arriver chez nous. Déjà un enfant noyé a été repêché au large de l’île grecque de Lesbos. Nous ne pourrons pas dire que nous n’avions pas été prévenus. Cela fait 9 ans que la guerre ravage la Syrie, un demi-million de morts. 3 à 4 millions de réfugiés sont en attente en Turquie. Et pour ces morts-là, le vaccin on l’avait. On aurait pu l’avoir.
Saleté de virus. 

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