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lundi 20 juin 2011

Lady gaga ? Même pas peur !


L’autre jour, pris d’une certaine nostalgie, j’ai surfé sur youtube et autres réseaux de partages de vidéos en ligne. De clips en tubes, je suis remonté jusqu’aux années 70, et même, soyons fous, 60 !


Prenez Brigitte Bardot (prenez, c’est au sens figuré ! LOL !) dans « Harley Davidson ». En cuir, bottes et chaînes, elle chante : « Et si je meurs demain, c’est que tel était mon destin, je tiens bien moins à la vie qu’à mon terrible engin … » Et plus loin : « Quand je sens en chemin les trépidations de ma machine, il me monte des désirs dans le creux de mes reins! » Wooow…


Il y a bien sûr le duo B.B - Gainsbourg dans « Bonnie and Clyde », « On prétend que nous tuons de sang froid, c’est pas drôle, mais on est bien obligés de faire taire celui qui se met à gueuler ». Ou encore les deux mêmes dans le torride « Je t’aime, moi non plus » dont on peut rappeler les paroles « Je vais et je viens entre tes reins, et je me retiens… Tu vas, tu vas et tu viens entre mes reins, et je te rejoins… ». On peut préférer (mais ce n’est pas mon cas) la version où Bardot est remplacée par Jane Birkin (quel tombeur, ce Gainsbourg !). Et là, bien sûr, on réécoute Birkin - Gainsbourg dans la « décadanse » : « Tourne toi contre moi, oui, c’est bien, bouge tes reins, lentement, devant les miens ». Et encore « 69, année érotique » qui avait affriolé le monde entier, et pas seulement les ados du département du Rhône (Dois-je vous faire un dessein ?).


C’était il y a plus de 40 ans, et sans bottox, ni lifting, toutes ces chansons n’ont pas pris une ride ! Parce qu’elles le valent bien.


C’est drôle quand même que chaque nouvelle génération ait l’impression d’inventer la poudre, de transgresser des interdits que les générations précédentes avaient déjà fait exploser. Et apparemment, ce doit être vieux comme le monde, car, allez étalons notre culture, relisez ce poème : « Baise m'encor, rebaise-moi et baise :
Donne m'en un de tes plus savoureux.
Donne m'en un de tes plus amoureux :
Je t'en rendrai quatre plus chauds que braise » : Virginie Despentes ? Beyonce ? Non, Louise Labbé, la poétesse de Lyon, surnommée la belle Cordière et qui écrivit ces poèmes (où le terme « baiser » signifiait « embrasser, mais quand même !) en…1555 !


Alors franchement, la petit culotte de Madonna, les rappeurs qui se la jouent gangstas, ou Lady gaga qui s’habille en steaks vache folle, pas de quoi, casser deux pattes à trois canards !


Nous vivons une e-poque formidable


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