Soutien quasi-unanime des allemands à la fermeté
économique d’Angela Merkel. Ce n’était pas évident il y a quelques semaines.
Mais la multiplication des attaques caricaturales contre ces
« salauds » d’allemands ( "taspé" va, comme dirait... ???), la reprise de la vieille
rengaine : « l’Allemagne paiera », la confirmation que les
principaux responsables du naufrage grec, c’étaient les dirigeants grecs eux-mêmes qui mentaient sur les comptes du pays et continuaient à le faire,
tout cela unit les fourmis allemandes face aux cigales françaises. Angela
Merkel pourra remercier François Hollande de lui avoir redonnée un peu de prestige
aux yeux de son opinion publique.
Oui, parce que
le miracle économique de l'Allemagne, sa bonne santé économique, sa capacité d’exportations y compris sur les marchés des pays émergents, tout cela
a un prix, un revers: Pendant 15 ans, les allemands se sont serrés la ceinture :
Modération salariale ( entendez blocage ou baisse des salaires) ,
flexibilité du travail ( entendez, temps partiel, notamment chez les femmes ),
remise en cause de tabous sociaux existant parfois depuis Bismarck, depuis 120
ans, comme la durée du temps de travail, l’âge du départ à la retraite, les
horaires d’ouverture des magasins.
Alors quand on leur explique que nous les français nous avons
trouvé la martingale pour sauter la case austérité, comprenez qu’ils nous répondent Nein, Danke !
Et puis, à quoi cela sert-il d’avoir été prof d’allemand et
de commettre l’erreur de recevoir dans le dos de la chancelière son opposition
social-démocrate. Groß connerie.
Non ! A la suite du sommet européen, tous les
cocoricos français ne pourront pas cacher notre impuissance. Difficile de
défendre son point de vue quand on est le pays le plus endetté d’Europe.
Nous
vivons une e-poque formidable
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