C’est
horrible: Je ne me souviens absolument pas de ce que je faisais le 21 juillet
1969 quand Neil Armstrong a fait son petit pas sur la lune.
Mais je me
souviens absolument que je n’étais ni devant une télé ni derrière une radio.
Oh !
bien sûr, j’ai vu par la suite comme tout le monde les images de cet événement
incroyable. Je les ai tellement vues que c’est comme si je les avais vues en
direct; Elles font partie de notre mémoire collective que l’on soit américain,
européen ou persan (au sens de Voltaire…)
Mais,
non, ce jour-là, je n’étais pas au rendez-vous ni avec la lune, ni avec
l’Histoire avec un grand H… Je
dois en être terriblement honteux et donc mon surmoi censure tous mes souvenirs
pour ce jour-là. A moins que ce n’ait été pour moi aussi une première fois, mais, hum! n’extrapolons pas...
Aujourd’hui
un tel faux-pas serait impossible. En 40 ans, l’humanité a continué à faire des
bonds de géant, en matière de communication en tout cas.
Merci
Steve (Jobs) ; Merci Bill (Gates) ; Merci Mark (Zuckerberg) ( la liste est bien plus longue, of
course !, mais elle conduit souvent à la Silicon Valley) :
Aujourd’hui, il n’y a plus de « terra incognita » pour les réseaux
sociaux, l’info en continu, les tweets, les alertes, et même quand je parle à
ma mère/femme/enfants/amis, mon joujou magique que je ne quitte jamais me connecte à toutes les images du monde.
Je
suis donc prêt pour la prochaine. Quoi? c’est fini, il n'y aura plus de prochaine ? Il n’y aura plus de premier
pas de l’homme sur la Lune ? Et mars, ce ne sera même pas pour nos enfants ? Zut alors…
Nous vivons une e-poque
formidable
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