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lundi 26 mai 2014

FN en tête aux européennes: Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu !


Chronique d’une victoire FN annoncée. Mais c’était couru d’avance :
Des socialistes calamiteux. N’ayant toujours pas décidé pour savoir s’ils étaient socialistes, sociaux-démocrates, sociaux-libéraux. Quand au Président, il a préféré aller au concours d’improvisation avec Djamel Debbouze! Quelle belle campagne !
L’UMP, qui est sans doute le vrai « premier parti de France » ? C’est « Titanic » mais sans l’orchestre, ou « massacre à la tronçonneuse ».
Les écolos ? Sans Dany, ils nous donnent envie d’abandonner le tri sélectif et d’acheter des diesels.
L’UDI , l’UDI ? Sans Borloo, on a eu l’impression qu’ils étaient toujours en réanimation à l’hôptal.
Mais le pire, c’est qu’après la branlée d’hier soir, la cata va continuer: Tous nous déclarent quil faut « faire de la politique autrement », mais il n’y en a pas un pour en tirer des conclusions pour lui-même. Quant au gouvernement, il a déjà annoncé qu’il allait se précipiter à Bruxelles pour négocier avec nos partenaires des « assouplissements », moins de « rigueur ». Donnant ainsi l’impression que le Front National posait les bonnes questions ! Alors que non seulement, le FN donne les mauvaises réponses, mais il pose les mauvaises questions. Même ses électeurs ne croient pas à la sortie de l’euro.
La faute à l’Europe ? Mais ce n’est pas elle qui est responsables de nos déficits et de notre endettement croissants.
La faute à l’immigration ? Mais il y a aujourd’hui trois fois moins d’immigrants en France qu’en Allemagne. Quant aux sans-papiers de Calais, ils  ne rêvent que d’une chose: Passer en Grande-Bretagne. Mais pas rester chez nous !
4 millions d’étrangers, 4 millions de chômeurs ? Si nos entreprises ne crèent pas d’emplois, si notre économie ne croit plus, c’est notre faute, pas celle des immigrés.
Ma France à l’heure Marine est aussi ridicule que l’Italie au temps de Berlusconi. Mais heureusement, aujourd’hui, il y a l’Italie. L’Italie qui nous prouve qu’il n’y a pas de fatalité à la montée de la démagogie et du populisme anti-européen.
De l’autre côté des Alpes, le tsunami s’appelle Matteo Renzi, quand tout le monde prévoyait la victoire de Pepe Grillo et de son parti anti-tout. En quelques mois, le nouveau Président du conseil italien n’a pas seulement promis, il a agi: En 4 mois, baisse des charges sur les entreprises, baisse des dépenses de l’Etat, suppression des départements etc… Pas pour 2015 ou 2017, ou 2022. Tout de suite. Les italiens dont nous rigolions sous Berlusconi, nous montrent aujourd’hui l’exemple.
Aux quelques millions qui ont voté FN, on peut opposer les 7 millions, et ce sont en partie les mêmes, qui sont allés rire de « Qu’est-ce qu’on a fait au Bon Dieu ». Peut-être pas un chef d’œuvre intello, mais un film qui correspond à la France d’aujourd’hui. Où la réalité quotidienne n’est pas celle décrite par le FN.

Nous vivons une e-poque formidable.

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