Chronique d’une victoire FN annoncée. Mais c’était couru
d’avance :
Des socialistes calamiteux. N’ayant toujours pas décidé pour
savoir s’ils étaient socialistes, sociaux-démocrates, sociaux-libéraux. Quand
au Président, il a préféré aller au concours d’improvisation avec Djamel
Debbouze! Quelle belle campagne !
L’UMP, qui est sans doute le vrai « premier parti de
France » ? C’est « Titanic » mais sans l’orchestre, ou
« massacre à la tronçonneuse ».
Les écolos ? Sans Dany, ils nous donnent envie
d’abandonner le tri sélectif et d’acheter des diesels.
L’UDI , l’UDI ? Sans Borloo, on a eu l’impression
qu’ils étaient toujours en réanimation à l’hôptal.
Mais le pire, c’est qu’après la branlée d’hier soir, la cata
va continuer: Tous nous déclarent quil faut « faire de la politique
autrement », mais il n’y en a pas un pour en tirer des conclusions pour
lui-même. Quant au gouvernement, il a déjà annoncé qu’il allait se précipiter à
Bruxelles pour négocier avec nos partenaires des
« assouplissements », moins de « rigueur ». Donnant ainsi
l’impression que le Front National posait les bonnes questions ! Alors que
non seulement, le FN donne les mauvaises réponses, mais il pose les mauvaises
questions. Même ses électeurs ne croient pas à la sortie de l’euro.
La faute à l’Europe ? Mais ce n’est pas elle qui est
responsables de nos déficits et de notre endettement croissants.
La faute à l’immigration ? Mais il y a aujourd’hui
trois fois moins d’immigrants en France qu’en Allemagne. Quant aux sans-papiers
de Calais, ils ne rêvent que d’une
chose: Passer en Grande-Bretagne. Mais pas rester chez nous !
4 millions d’étrangers, 4 millions de chômeurs ? Si nos
entreprises ne crèent pas d’emplois, si notre économie ne croit plus, c’est
notre faute, pas celle des immigrés.
Ma France à l’heure Marine est aussi ridicule que l’Italie
au temps de Berlusconi. Mais heureusement, aujourd’hui, il y a l’Italie. L’Italie
qui nous prouve qu’il n’y a pas de fatalité à la montée de la démagogie et du
populisme anti-européen.
De l’autre côté des Alpes, le tsunami s’appelle Matteo
Renzi, quand tout le monde prévoyait la victoire de Pepe Grillo et de son parti
anti-tout. En quelques mois, le nouveau Président du conseil italien n’a pas seulement promis, il a agi: En 4 mois, baisse des charges
sur les entreprises, baisse des dépenses de l’Etat, suppression des
départements etc… Pas pour 2015 ou 2017, ou 2022. Tout de suite. Les italiens
dont nous rigolions sous Berlusconi, nous montrent aujourd’hui l’exemple.
Aux quelques millions qui ont voté FN, on peut opposer les 7
millions, et ce sont en partie les mêmes, qui sont allés rire de « Qu’est-ce
qu’on a fait au Bon Dieu ». Peut-être pas un chef d’œuvre intello, mais un
film qui correspond à la France d’aujourd’hui. Où la réalité quotidienne n’est
pas celle décrite par le FN.
Nous vivons une e-poque formidable.
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