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vendredi 26 mai 2017

Richard Ferrand: Coupable de rien. Mais... ça fait tâche.

Affaire Ferrand: L'arroseur arrosé ?

C’est vrai que pour un mouvement politique qui a annoncé qu’il allait laver plus blanc que blanc, l’affaire Richard Ferrand fait tâche.
Pas sûr pourtant que ce soit une affaire: Rien de ce qu’il a fait ne semble illégal. Pour ce que l’on sait. Et d’ailleurs si on le sait, c’est bien grâce au Canard Enchaîné et aux medias. Tiens comme c’est curieux: Il y a encore un mois, la presse était à la solde d’Emmanuel Macron, et les accusations contre Fillon ou Le Pen n’étaient que des coups montés par le « cabinet noir ». Au fait depuis le départ de Hollande de l’Elysée où est-il ce cabinet ? A Tulle ?
Dans l’affaire Ferrand, il n’y a donc, très certainement, (notez la prudence...) pas de quoi fouetter un chat (Au secours Brigitte ( Bardot, of course) il veut fouetter un chat !). Ceux qui ont été écartés par le grand « chamboule-tout » électoral politique de «En Marche !» voient là l’occasion de prendre leur revanche et c’est de bonne guerre, non ?
Reconnaissons pourtant que nous avons énormément progressé. Et que nous venons de loin. Il en fallu des scandales pour que soient prises toutes ces lois sur le financement des partis, les campagnes électorales, sur le contrôle des fonds secrets de certains ministères, sur l’attribution des marchés publics. Jusqu’à cette prochaine loi sur la moralisation et la transparence de la vie politique.
Et ne sommes-nous pas très contradictoires ?
Prêts à hurler: «Tous pourris», les politiques, les medias, les « élites ». Mais quand il s’agit de notre vie, de nos vies privées, de nos petits accommodements avec la loi, alors là, stop: Le fisc nous espionne, la police nous harcèle, l’Etat nous étrangle.
Nous avons pris beaucoup de coups sur la tête depuis quelques mois avec toutes ces affaires-gate: Affaire Fillon, Pénélope gate, casseroles européennes du FN, Cahuzac gate, Bygmalion gate.

Alors, même si cela est injuste, l’affaire Ferrand n’est sans doute pas une affaire, mais... ça la fout mal.

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