Affaire Ferrand: L'arroseur arrosé ? |
C’est
vrai que pour un mouvement politique qui a annoncé qu’il allait laver plus blanc que blanc, l’affaire
Richard Ferrand fait tâche.
Pas
sûr pourtant que ce soit une affaire: Rien de ce qu’il a fait ne semble illégal.
Pour ce que l’on sait. Et d’ailleurs si on le sait, c’est bien grâce au Canard
Enchaîné et aux medias. Tiens comme c’est curieux: Il y a encore un mois, la
presse était à la solde d’Emmanuel Macron, et les accusations contre Fillon ou
Le Pen n’étaient que des coups montés par le « cabinet noir ». Au
fait depuis le départ de Hollande de l’Elysée où est-il ce
cabinet ? A Tulle ?
Dans
l’affaire Ferrand, il n’y a donc, très certainement, (notez la prudence...)
pas de quoi fouetter un chat (Au secours
Brigitte ( Bardot, of course) il veut fouetter un chat !). Ceux qui
ont été écartés par le grand « chamboule-tout » électoral politique
de «En Marche !» voient là l’occasion de prendre leur revanche
et c’est de bonne guerre, non ?
Reconnaissons pourtant que nous avons énormément progressé. Et que nous venons de loin. Il en fallu des
scandales pour que soient prises toutes ces lois sur le financement des partis, les campagnes électorales, sur le contrôle des fonds secrets de certains
ministères, sur l’attribution des marchés publics. Jusqu’à cette prochaine loi
sur la moralisation et la transparence de la vie politique.
Et ne
sommes-nous pas très contradictoires ?
Prêts à hurler: «Tous
pourris», les politiques, les medias, les « élites ». Mais quand
il s’agit de notre vie, de nos vies privées, de nos petits accommodements avec
la loi, alors là, stop: Le fisc nous espionne, la police nous harcèle, l’Etat
nous étrangle.
Nous
avons pris beaucoup de coups sur la tête depuis quelques mois avec toutes ces
affaires-gate: Affaire Fillon, Pénélope gate, casseroles européennes du FN, Cahuzac
gate, Bygmalion gate.
Alors,
même si cela est injuste, l’affaire Ferrand n’est sans doute pas une affaire,
mais... ça la fout mal.
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