Lloris: Une boulette ou l'annonce d'une Bérézina ? |
Jusque là, tout allait bien.
La bulle médiatique s’est transformée en chamboule tout
politique. L’inconnu du Touquet est devenu Napoléon, volant de victoires en
victoires. Il lévite au-dessus des obstacles que nos experts de la vie
politique lui avaient prédits. Même Donald Trump n’est pas arrivé à lui broyer
la main, Macron ayant dû enfiler un gant (invisible) de fer.
Il y a un mois, les mêmes experts annonçaient que, OK, il
serait peut-être élu Président, mais sans majorité parlementaire. Aujourd’hui,
les mêmes hurlent à la mort de la démocratie, avec l’élection d’une Assemblée monocolore,
rose Macron.
Et l’effet Macron touche tous les domaines: La confiance
est revenue, celle des entreprises, celle des ménages - une première depuis 30
ans - annonçant donc des hausses de consommation, donc plus d’activité, plus de
production, donc, on l’espère, plus d’emplois. Même la météo : C’est l’été
avant l’été, le beau temps perpétuel: Macron commande aux dépressions.
Et puis là d’un coup, saperlipopette : La boulette,
l’erreur du gardien Lloris, précédé par 90 minutes d’une équipe de France qui a
joué - comment dire ?- comme si
elle était en marche, mais pas en course. Battue 2- 1 par des suédois SANS
Zlatan.
Du coup, Deschamps le sélectionneur est mal. Du coup, nous
sommes mal. Du coup, vous allez voir, on va reparler de Benzema, celui qui
enchante le Real Madrid de Zidane, mais qui en équipe de France... bon ... on
n’en parle pas, c’est un coup à se fâcher avec ses meilleurs amis.
Du coup on se dit : Cette défaite annonce-t-elle une
Bérézina qui empêcherait la France d’aller à la Coupe du Monde à
Moscou ? Est-ce la fin de : « Avec Macron, tout nous réussit ? » ; le retour aux
réalités économiques, sociales ; Et bien sûr aux inquiétudes sécuritaires
?
Sur ce dernier point, y penser toujours, n’en parler jamais.
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