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jeudi 7 décembre 2017

Noir c’est noir. Mais trop, c’est trop !

Trop d'hommage(s) tuent-ils l'hommage ? 


Depuis 24 heures, impossible d’y échapper. 
Entre Oh! Marie, et On a tous quelque chose de Tennessee, en passant par les portes du pénitentier, ou ma gueule , etc…, etc… Avec 50 albums, plus de 500 titres, plus de 55 ans de carrière, les possibilités semblent infinies.
Et donc Johnny est partout. Non seulement lui, ses chansons, mais également , ses amis, ses connaissances, ses fans, et aussi des sociologues, des médecins, des économistes et bien sûr des hommes politiques.
Tous ces hommages, souvent redondants, tournent en boucle, comme un 45 tours sur un mange-disque et à force de les entendre on est comme hypnotisé. Et pris d’un doute. Si je ne fais pas partie de ce « mainstream », si je ne suis pas plus bouleversé que cela, suis-je normal ? Suis-je un mauvais français ? On a l’impression que plus on est intello, plus on est bourge, plus il faut se découvrir Johnny.  Comme si cela décernait un brevet de « peuple », de proche du peuple.
Et cela va continuer puisque la question qui nous agite maintenant est de savoir s’il y aura hommage national ou obsèques nationales. Et déjà une pétition circule pour que Johnny, déjà élevé au rang de « héros national » par le Président de la République lui-même, soit transféré au Panthéon.  
Franchement n’en fait-on pas un peu trop ? Tout mélanger, Simone Veil et Johnny sur le même plan.
Bien sûr, il y a l’exemple de Lady Di, dont le décès brutal avait provoqué une vague d’émotion chez tous les britanniques, allant bien au-delà des seuls addicts aux têtes couronnées. Une nation se rassemblait autour d’une personnalité positive.
Peut-être est-ce ce dont nous avons besoin nous aussi aujourd’hui. Et comme nous ne trouvons pas de personnalités charismatiques dans le champ politique, nous nous rabattons sur Johnny, qui serait donc un peu notre Lady Di.



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