Le Pape, souverain poncif: Un poisson d'avril ? |
Est-ce un poisson d’avril,
malicieux ? Ou alors, alors le signe d’un laisser-aller éditorial ?
Pendant toutes ses éditions de la mi-journée, BFM TV a rebaptisé le Pape
François, souverain PONCIF ! Hello !
il n’y a pas de rédacteur en chef dans la régie de BFM ? Personne dans le cockpit de la rédaction ?
Il est de bon ton aujourd’hui
de pointer du doigt le fonctionnement des réseaux sociaux, le buzz des fake news, le grand bordel des infos et du faux sur internet. Mais
le web a une excuse, ce n’est qu’une technologie dont le développement a été
encore plus rapide que celle du train ou de l’électricité aux siècles derniers.
Alors que les media n’ont
aucune excuse. Ils sont faits par des journalistes, dont le cœur de métier est
ou devrait être de vérifier, sourcer, recouper, mettre en perspective,
hiérarchiser, mettre en forme, présenter, diffuser les informations. Bien sûr
internet change ce métier. Quand, il y a encore 30 ans, il fallait plusieurs
heures, plusieurs jours pour être au courant de ce qui se passait au fin
fond de l’Asie ou même de la France, aujourd’hui la nouvelle du battement de
l’aile d’un papillon à Hong Kong nous parvient en moins d’une seconde. Il y a
30 ans, il fallait une station satellite pour réaliser un direct télé.
Aujourd’hui on est en direct à partir de son smartphone.
Certes, tout va vite,
mais les rédactions confondent souvent vitesse et précipitation.
Alors, on utilise des expressions
qu’on ne connaît pas, qu’on ne comprend pas, et ça fait con. Il faut occuper
l’antenne même si l’on n’a rien à dire. A force de parler, de parler, on en arrive forcément à dire des bêtises. Cela conduit parfois à propager des informations partielles, voire fausses, par exemple comme lors du dernier attentat à Trèbes. Ou à écrire n'importe quoi pour présenter le Pape.
Et ça ce n’est
pas un poncif, même souverain !
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