Depuis Tokyo, l'appel de Macron: Il va falloir changer notre organisation. |
Ainsi donc notre Président est au Japon. Et comme il l’avait annoncé, non, non, un Président ne parle jamais de politique intérieure française quand il est à l’étranger.
Sauf exception, sauf urgence, et là il y a urgence - comme il y a un mois, deux mois, trois mois, bref comme à chaque déplacement présidentiel - il y a urgence climatique. Emmanuel Macron nous a donc appelé à changer notre mode de vie.
Car on le sait s’il fait très chaud en ce début d’été, c’est la faute à tous ceux qui prennent l’avion et dont les voyages ont une empreinte carbone lamentable.
Et puis c’est la faute aux vaches qui pètent dans les prés, donc mort aux vaches ( Attention, pour ceux qui y verraient une insulte déguisée, tout le monde aime la police…).
C’est la faute à la déforestation. Pas chez nous puisque la superficie des forêts augmente - elle a même doublé en un siècle - mais au Brésil ou en Malaisie. On devrait leur déclarer la guerre, leur envoyer le Charles De Gaulle bombarder Bélèm ou Manaus. Quoique non, l’empreinte carbone de notre super et seul porte-avion étant encore plus catastrophique, envoyons plutôt l’Hermione, et vive la marine à voile, pas à vapeur.
C’est la faute aux moteurs à essence, donc je passe à la voiture électrique. Mais comme c’est aussi la faute à notre consommation électrique, je repasse à la trottinette pas électrique, mais mécanique. Et je me retrouve aux urgences, le choc trottinette contre voiture tournant rarement à l’avantage de la première.
Mais nous pouvons compter sur le soutien de notre Président. Il l’a annoncé: Si les 19 autres « grands » pays ne se bougent pas pour lutter contre le réchauffement climatique, eh ! bien, attention, la France ne signera pas la déclaration finale.
Il paraît que Donald Trump en tremble de peur. Et va annoncer que les Etats-Unis reviennent dans l’accord sur le climat.
Je plaisante bien sûr. Hélas
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