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dimanche 19 avril 2020

Covid-19 : Ils font chier les allemands !

Et en plus, ils déconfinent bientôt ...
Décidément, nos « amis » allemands – toujours mettre le mot ami entre parenthèses quand il s’agit des allemands ! - ont encore une fois tout bon avec la gestion de la crise sanitaire du coronavirus. En tout cas, jusqu’ici. 
Ils ont quatre fois moins de décès que chez nous, leur confinement a été moins drastique que chez nous et leur déconfinement commence dans quelques jours. Non seulement ils sont les rois des berlines de luxe, des machines-outils, non seulement ils exportent en veux-tu en voilà, et leur balance commerciale affiche des excédents qui devraient nous faire rougir de honte, non seulement ils commercent avec la Chine avec des échanges pratiquement à l’équilibre, non seulement leur déficit budgétaire est un excédent, c’est-à-dire qu’ils se désendettent quand nous, nous endettons les futures générations pour plusieurs générations, mais en plus leur système de santé se révèle très efficace . Mais comment font-ils ? 
Il y a bien sûr les jaloux, les attardés des deux guerres qui voient en Angela Merkel la réincarnation de Bismarck, et soupçonnent toujours les allemands de vouloir faire marcher toute l’Europe au pas de l’oie. Il y a ceux qui ne se remettront jamais en cause. Au lieu de se demander : Qu’est-ce qui ne va pas chez nous, ils disent : c’est la faute aux allemands, trop économes, trop sérieux, trop égoïstes. Mais, le comble : L’Allemagne dépense-t-elle plus que nous pour sa santé ? Même pas, mais avec au bout du compte, 4 fois plus de lits en réanimation, et des personnels de santé payés 20 % de plus. 
Et alors que nous invoquons 14-18, Verdun, le chemin des dames et Clémenceau, l’Allemagne ne se dit pas en guerre contre le coronavirus. Non ! le Président allemand a déclaré : "Non, cette pandémie n'est pas une guerre. Les nations ne s'opposent pas à d'autres nations, les soldats à d'autres soldats. C'est un test de notre humanité ». Cette crise "fait ressortir le meilleur et le pire des gens. Montrons aux autres ce qu'il y a de meilleur en nous", "Et s'il vous plaît, montrez-le-nous aussi en Europe !", a-t-il ajouté, car l'Allemagne ne pourra pas "sortir de la crise forte et saine" si ses voisins "ne deviennent pas eux aussi forts et sains".
Hélas, amis allemands, vous risquez fort d’être déçus par nous français. Car il y a fort à craindre qu’au sortir de cette épreuve nous ne soyons tentés par le repli sur soi, sur notre petit, petit, petit pré carré. Pas très fort ni sain.


1 commentaire:

European Way Of Life a dit…

Peut être bien que si l'Allemagne est moins touchée par le Corona, c'est en partie pcq les allemand se saluent différemment de nous les français qui nous faisons des bises à tour de joues. 2 ici, 3 là bas et même 4 dans certaines régions. S'il y a 10 personnes on fait le tour pour une distribution de bisous. Et bien souvent, même si on se connait pas. Et on recommence pour se dire au revoir. Même les hommes entre eux se font la bise, une pratique apparue dans le milieu des musiciens dans les années 70 qui s'est vulgarisée et s'est même imposée à partir de la fin des années 80. L'apparition du "hug" des américains gagne doucement en popularité. On se serre dans les bras en se tapotant le dos. Les dirigeants politiques le font parfois. Peut être que si le Sida n'avait pas existé nous aurions pris les habitudes des Bonobos, comme une petite partie de la communauté homosexuelle la plus engagée commençait à pratiquer ce type de salutations. Pour revenir aux allemands donc, ils ne se font pas systématiquement la bise, plus hygiéniste que les français, une partie des "gestes barrières " sont déjà une norme. C'est comme cela. On doit accepter qu'il existe plus fort que nous. La fameuse "culpabilité" allemande que l'on a plaisir à imaginer. En fait c'est plutôt de la pitié. Les allemands regardent les français comme les pauvres victimes de leur grand pays. Beauseigne on vous a fait mal, pauvre petit français, on a été méchant avec vous. Plusieurs fois en plus, c'est pas bien. On ne doit pas etre méchant avec les plus faibles. On ne recommencera pas. Promis ! Et bien oui. On est pas tous égaux, et les nations non plus. Et alors ? A t on besoin de vouloir toujours devenir les champions du monde et tout comparer à ce grand peuple de travailleurs infatigables engoncés au milieu de l'Europe. Ce grand gaillard a besoin de se dépenser pour ne pas devenir fou. En France, c'est different, on préfère les petites bouffes entre amis avec un bon vin en apéritif plutôt que les industrielles fêtes de la bière.(flacons un hypothétique savoir vive français pour nous rassurer). Si l'Allemagne est bien le chien de tête du traineau Europe. Allons y ! Mais peut être qu'on peut aussi ralentir, quitte à agacer un peu le chef de la meute. Et même rechercher un coin tranquille ou toute l'Europe fera une pause à cette dictature d'un productivisme imposant des modes de vies qui fatiguent la nature, le climat et même les humains.

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