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lundi 31 août 2015

On sait enfin la vérité sur qui a tué Jaurès: Emmanuel Macron était dans le coup!

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Dans les livres d’histoire, il est dit que c’est un certain Villain (Raoul) qui a assassiné Jaurès le 31 juillet 1914.
Un siècle plus tard, on connaît enfin la vérité vraie: ILS étaient plusieurs ( d’où le cri-slogan : « ILS ont tué Jaurès ») parmi lesquels…Macron Emmanuel. Bien sûr c’est une image, puisque l’actuel ministre de l’Economie n’était même pas encore au berceau à l’époque. Mais c’est le sens  des récentes déclarations de Yann Galut. Ce député PS, tout en nuances de rouge (pas de Grey) voit dans le Ministre de l’économie un serial killer, puisqu’il aurait également « assassiné » Blum, Mitterrand, Jospin, Aubry. Excusez du peu ! On a l’impression qu’au PS, les débats idéologiques sont restés bloqués sur le curseur : « Dictature du prolétariat » « Grand soir » ou « Prendre aux riches pour donner aux pauvres ». Ou même «  Mon ennemi, c’est la Finance »…
Comme si être de « gauche », cela voulait dire ne rien changer depuis la glorieuse époque des grandes luttes sociales. Sauf qu’à l’époque, il s’agissait d’interdire le travail des enfants, d’obtenir le repos dominical, ou les congés payés. Depuis, beaucoup d’eau a coulé dans le Gier (c’est la rivière qui traverse Saint-Chamond, Lorette et autres villes minières de la Loire), les mines ont fermé, et même Saint-Etienne a perdu son maire communiste et même dirigé par la droite.
La gauche du PS utilise aujourd’hui le même vocabulaire que Jean-Luc Mélenchon qui utilise les mêmes attaques contre Macron et autre Valls que les (futurs) communistes, en 1920, au Congrès de Tours contre Léon Blum et ceux qui préféraient rester dans « la vieille maison socialiste ». C’étaient des « social-traîtres » comme le furent également Jacques Delors, Laurent Fabius ou Pierre Bérégovoy. Il furent obligés de mettre en place une politique de rigueur et d’ancrer la France dans l’Europe après deux années catastrophiques marquées par l’application doctrinaire de ce que Macron appellerait aujourd’hui des idées fausses: Les nationalisations, la relance par la consommation. Qui le regrette aujourd’hui, même au PS ?
Emmanuel Macron a appelé un chat un chat et les 35 heures une bêtise. A l’heure où le problème de millions de français c’est de travailler suffisamment ou tout simplement de travailler, s’accrocher aux 35 heures à quelque chose d’indécent et tout-à-fait anti-social. Allez donc demander à Martin Hirsch à l’Assistance Publique, les Hôpitaux de Paris, ce qu’il en pense. Appliquées de manière centralisée et uniforme, les 35 heures ont été et sont encore un vaste bordel pour tous les hôpitaux publiques.
En fait, Emmanuel Macron rend service au PS. Il est devenu aujourd’hui indéboulonnable au gouvernement, indispensable à la fin de mandat de François Hollande. Sa liberté de parole lui permet de faire évoluer les positions conservatrices du PS sur l’économie et le rôle des entreprises. Les socialistes dont beaucoup risquent de passer à la trappe des prochaines échéances électorales, devraient lui dire merci !
Nous vivons une e-poque formidable !

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