Dans les livres d’histoire, il est dit que c’est un certain
Villain (Raoul) qui a assassiné Jaurès le 31 juillet 1914.
Un siècle plus tard, on connaît enfin la vérité vraie: ILS
étaient plusieurs ( d’où le cri-slogan : « ILS ont tué Jaurès ») parmi lesquels…Macron Emmanuel. Bien sûr
c’est une image, puisque l’actuel ministre de l’Economie n’était même pas
encore au berceau à l’époque. Mais c’est le sens des récentes déclarations de Yann Galut. Ce député PS, tout
en nuances de rouge (pas de Grey) voit dans le Ministre de l’économie un serial killer, puisqu’il aurait
également « assassiné » Blum, Mitterrand, Jospin, Aubry. Excusez du
peu ! On a l’impression qu’au PS, les débats idéologiques sont restés
bloqués sur le curseur : « Dictature du prolétariat »
« Grand soir » ou « Prendre aux riches pour donner aux
pauvres ». Ou même « Mon ennemi, c’est la Finance »…
Comme si être de « gauche », cela voulait dire ne
rien changer depuis la glorieuse époque des grandes luttes sociales. Sauf qu’à l’époque,
il s’agissait d’interdire le travail des enfants, d’obtenir le repos dominical,
ou les congés payés. Depuis, beaucoup d’eau a coulé dans le Gier (c’est la
rivière qui traverse Saint-Chamond, Lorette et autres villes minières de la Loire),
les mines ont fermé, et même Saint-Etienne a perdu son maire communiste et même
dirigé par la droite.
La gauche du PS utilise aujourd’hui le même vocabulaire que
Jean-Luc Mélenchon qui utilise les mêmes attaques contre Macron et autre Valls que
les (futurs) communistes, en 1920, au Congrès de Tours contre Léon Blum et ceux
qui préféraient rester dans « la vieille maison socialiste ».
C’étaient des « social-traîtres » comme le furent également Jacques
Delors, Laurent Fabius ou Pierre Bérégovoy. Il furent obligés de mettre en
place une politique de rigueur et d’ancrer la France dans l’Europe après deux
années catastrophiques marquées par l’application doctrinaire de ce que Macron
appellerait aujourd’hui des idées fausses: Les nationalisations, la relance par
la consommation. Qui le regrette aujourd’hui, même au PS ?
Emmanuel Macron a appelé un chat un chat et les 35 heures
une bêtise. A l’heure où le problème de millions de français c’est de
travailler suffisamment ou tout simplement de travailler, s’accrocher aux 35
heures à quelque chose d’indécent et tout-à-fait anti-social. Allez donc
demander à Martin Hirsch à l’Assistance Publique, les Hôpitaux de Paris, ce
qu’il en pense. Appliquées de manière centralisée et uniforme, les 35
heures ont été et sont encore un vaste bordel pour tous les hôpitaux publiques.
En fait, Emmanuel Macron rend service au PS. Il est devenu
aujourd’hui indéboulonnable au gouvernement, indispensable à la fin de mandat
de François Hollande. Sa liberté de parole lui permet de faire évoluer les
positions conservatrices du PS sur l’économie et le rôle des entreprises. Les
socialistes dont beaucoup risquent de passer à la trappe des prochaines
échéances électorales, devraient lui dire merci !
Nous vivons une e-poque formidable !
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