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mardi 1 mars 2016

Projet de loi EL KHOMRY: Emmanuel MACRON, quel assourdissant silence !



Macron: Vers une sortie à la Taubira ?
Peut-on nous expliquer ce qu’il va rester in fine des intentions de projets de projets de loi sur la réforme du code du travail ? Sur la flexsécurité, ou sur la sécufléxité, sur la simplification administrative, sur les 35 heures ou pas, sur les heures supplémentaires ou pas, sur la baisse des charges pour les entreprises et particulièrement les PME et TPE. Oui les TPE, les toutes petites entreprises qui sont l’essentiel de notre activité économique et de emploi ou pas d’emploi. On - et par on, il faut comprendre le gouvernement - nous avait promis qu’on allait faire simple, et nous voilà devant une usine à gaz , doublée d’un bordel pas possible. Le projet est repoussé de 15 jours pour plus de « concertation ». Personne n’y croit : Ca sent le sapin ( pas le Michel Sapin - LOL) mais l’enterrement de première classe.
Et pourtant…
Pourtant, nous sommes tous d’accord avec le constat : Trop de bureaucratie, trop de règlements, trop de charges, trop d’impôts. Il faut sim-pli-fier.
Nous également tous d’accord sur l’objectif: Créer des emplois, en finir avec la mise à l’arrêt, au chômage, de millions de personnes: Des jeunes bien sûr, mais aussi des seniors. La France est en Europe, le pays qui détient ce triste record : Un des plus fort taux de chômage des jeunes ET des plus de 50 ans. Quel gâchis dans les deux cas !
En revanche, là on cela se gâte c’est quand on en vient aux solutions, qui signifient forcément remises en cause de nos situations personnelles. Il faut faire des efforts, d’accord. Mais que mon voisin commence en premier ! Il n’y a plus personne quand il s’agit de passer à la caisse, de payer la douloureuse.
Il y a ceux qui pensent que les charges qui pèsent sur les entreprises, sur les salaires, sont trop élevées. Et il y a ceux qui parlent de « cadeaux au patronat.
Il y a ceux qui prennent l’Allemagne ou la Grande-Bretagne en exemple, et ceux qui stigmatisent les « mini jobs ». Il y a ceux qui dénoncent l’obésité de l’emploi public, trop de fonctionnaires, trop d’élus, trop de …, et puis ceux qui dénoncent le recul des services publics, et vantent les vertus du service public à la française. Il y a ceux qui dénoncent le manque de médecins, les hôpitaux au bord de l’implosion, et ceux qui refusent que la santé ait un coût et qu’éventuellement on introduise un ticket modérateur.
Il faudrait donc que quelqu’un tranche, et prenne un cap. On appelle cela gouverner et c’est ce qui semble manquer.
Pauvre Myriam El Khomry : On comprend mieux le rôle qu’on lui a fixé : Etre une tête de turc, un fusible, une sorte de kamikaze, mais dont l’avion n’arriverait pas à décoller faute de carburant.
Tout le monde d’ailleurs n’a pas le goût pour le suicide politique. Par exemple Emmanuel Macron, qui certes, continue à sortir ici ou là, mais qui est étonnamment silencieux par rapport à sa surexposition médiatique d’avant remaniement. D’ailleurs, on ne sait même plus s’il a conservé sa barbe de 3 jours, ou pas. C’est dire à quel point il est en retrait. Il faut dire aussi que sa première loi, dite Macron 1, on ne sait plus très bien, comme sa barbe, ce qu’il en est, ce qu’il en reste.
On se dit aussi qu’il va bien finir par partir et que sans doute ce qu’il prépare aujourd’hui, ce n’est pas tellement la relance de l’économie et de l’emploi, mais plus comment trouver une porte de sortie, un départ réussi médiatiquement, à la Taubira, le vélo en moins.
En attendant - en attendant quoi ? 2017 ? Un an et demi qui vont être perdus ? – il n’ y a plus qu’à espérer que le prix du pétrole ne remonte pas trop, mais qu’il ne continue pas à baisser non plus, que l’Euro reste faible, mais qu’il ne baisse pas trop non plus, que les taux d’intérêt ne remontent pas – combien de temps ces niveaux proches de zéro vont-ils durer, peuvent-ils durer ? – cela fait beaucoup de conditions, dont aucune ne dépend de nous, mais du vaste monde qui nous entoure.
Courage, fuyons : Avec les JO en 2024, et l’expo en 2026, à défaut de pain, nous aurons des jeux.
Nous vivons une e-poque formidable.

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