Même à Bobigny, les media cibles de toutes les attaques |
Un bon journaliste est un journaliste objectif. Et c’est
quoi l’objectivité ? C’est dire comme moi ? Ecrire comme la majorité ?
Tous les journalistes sont de gauche, c’est bien connu. Tous
font partie du système, du microcosme. Tous gagnent autant que PPDA ou Pujadas.
Tous déjeunent avec Taubira et dînent avec Macron. Et participent à ce vaste
complot ourdi par Le Canard, Mediapart, Le Figaro, TF1, LCI, BFM, Elise Lucet,
(complétez la liste). Dans ce vaste complot, ne pas oublier les instituts de
sondage.
Si le candidat de la droite dévisse dans les sondages, c’est
leur faute.
Si le FN n’arrive jamais à être élu, c’est leur faute.
Et les Philippot, les Le Pen, fille et petite fille, qui
passent leur temps sur les plateaux télés, de s’en prendre aux journalistes,
parfois même individuellement, menaçant tel ou tel dans certains meetings, ce
qui est hyper courageux, mais ce qui conforte surtout leur image
d’anti-système. Anti-système, la « dame de Montretout » - comme
l’appelle François Fillon -, prétend parler au nom des sans-voix, des exclus, du
peuple, du « vrai » peuple. Elle qui a tant souffert dans sa vie - on
la croirait sortie du clip des inconnus « Auteuil-Neuilly-Passy » -.
Pourtant, le tribunal médiatique se trouve moins dans la
presse « traditionnelle » mais sur les réseaux sociaux. Il est dans
ces forums qui transforment une rumeur, une lettre d’un « corbeau »,
en news mondial. Vous balançez n’importe quoi sur internet, ne vous étonnez pas
d’être arrosés en retour.
Ce qui manque sur les réseaux, ce ne sont pas les infos, ce
sont les journalistes justement, dont le travail fondamental est de
« sourcer, vérifier et croiser, hiérarchiser, mettre en
perspective », de séparer le vrai du faux.
Alors stop au media-bashing. Car dans certains pays, un bon journaliste
est un journaliste mort ou en prison. On appelle ça des dictatures.
Nous vivons une e-poque formidable !
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