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lundi 27 février 2017

Elections : Sauter de la Tour Eiffel sans parachute, est-ce que ça fait mal ?


Revenons au Franc, vite! et au joyeux temps des dévaluations en cascade !
On a tout essayé. Ce n’est pas une émission de télé mais bien le ras-le-bol éprouvé par un certain nombre d’entre nous.  Sortons les sortants. Tous pourris. ILS n’ont rien fait depuis 30 ans. Et donc, si l’on essayait des nouveaux ? Des, qui n’ont jamais été au pouvoir. Donnons leur une chance. C’est ce que l’on entend de plus en plus. Mais qu’entend-on par là ?
Sortir de l’euro accusé d’être responsable de tous nos maux, de l’Europe soupçonnée de rouler pour la seule Allemagne ; couper avec Bruxelles accusé de nous imposer ses « diktats » ; détricoter ce que nous avons fait avec nos voisins depuis 60 ans ? Et cela au moment justement où l’Europe va mieux. Croissance en hausse, endettement en baisse, chômage en chute. Partout, sauf… En France notamment. Cherchez l’erreur : Celle d’avoir trainé à faire des réformes, à nous désendetter, ce que tous les autres ont fait. Mais bien sûr, c’est pas nous, c’est les autres qui sont responsables de nos malheurs.
Soit essayons.
Mais si cela ne marche pas ?  Qui paierait les pots cassés ? Il sera alors trop tard pour regretter nos votes et dire « Si j’avais su ». Mais dans le fond, nous ne croyons pas possible que notre pays puisse faire faillite. Nous sommes la France, quoi ! la sixième puissance économique mondiale. La faillite de l’Argentine, ce n’est pas pour nous. Nous ne sommes pas la Grèce, quand même!
Nous n’avons pas de mémoire. En 1981 aussi, on nous avait vendu un plan de relance, par la consommation, qui a abouti à notre quasi faillite, inflation, fuite des capitaux, 3 dévaluations du Franc, la monnaie que l’on nous pare aujourd’hui de toutes les vertus.
Est-il nécessaire de sauter de la Tour Eiffel sans parachute pour savoir que ça va faire mal ? Car même si c’est conformiste et politiquement correct, descendre du 3 ème étage par l’escalier ou l’ascenseur, c’est quand même plus safe.
Nous vivons une e-poque formidable.


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