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lundi 3 avril 2017

On pourrait pas voter plus vite ?

Y-a-t-il encore un pilote dans l'avion France ? 
Plus que 20 jours jusqu’aux élections. Quel supplice ! Le printemps affiche des températures d’été et pourtant nous sommes en plein brouillard. Qui seront les deux « heureux » élus qualifiés pour le second tour ? Les unes et les autres s’y voient déjà. Certains font appel aux comparaisons sportives, promettant une remontada et annonçant des votes cachés. D’autres comptent sur l’arbitrage vidéo et le ou les débats télévisés. A 11... Ça va pas nous aider à y voir plus clair.
Le suspens est donc insoutenable, d’autant plus que les problèmes eux paraissent s’accumuler.
Prenez la Guyane. Qui pouvait penser que cinquante ans d’incuries pourraient être amendés par 50 heures de discussions ? Donc les ministres rentrent à Paris - il faut bien qu’ils préparent leurs cartons de déménagement – et sur place c’est toujours la grève générale. Mais pas sûr que les prochains jours soient aussi fraternels et pacifiques que ces dernières semaines. Et puis qui à Paris a aujourd’hui la légitimité et la durée nécessaires pour décider quoi que ce soit de sérieux donc de couteux pour la Guyane ?
C’est la même chose avec les prisons. Qui à force d’être au bord de l’implosion, vont bien finir par exploser. Et puis il y a le terrorisme. Pourvu que nous soyons bien gardés. Il y a la création d’emplois. Baisse ou pas des charges ? Et quid de la fiscalité ? Et de nos retraites ? Et de l’assurance-maladie ? Et de l’hôpital public ? Et des prothèses dentaires ?
Et les canards du sud-ouest ? Et les fraises espagnoles. ? Et l’Europe dans tout ça ?
3 semaines encore à attendre. Puis voter une deuxième fois 15 jours après. Puis à nouveau voter deux fois pour les législatives. Et quand on pense que certain/e/s voudraient qu’en plus on revote pour des référendums.
Nous sommes bloqués jusqu’à la mi-juin. Ensuite les congés-payés partiront en congés.
Nous serions des ours en hiver, on appellerait cela hibernation. Ce printemps, en France, on appelle ça élections. Avec un réveil en septembre.  

Nous vivons une e-poque formidable.

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