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dimanche 18 mars 2018

Nouvelle vague de froid : C’est la réponse de Poutine aux sanctions de Theresa May.

Froid ? Comme les sanctions, Poutine connaît pas !

Quel temps de chien ! Il pleut, il neige ; Les cochers transis sur leur siège, Ont le nez bleu. (En cette semaine de la langue française, ceci est un hommage au poète Théophile Gautier… culture !). On avait cru que c’était le printemps avant l’heure et bim ! Le Paris-Moscou a débarqué sans crier gare (du nord). Dommage que la grève de 2 jours tous les 3 jours n’ait pas encore commencé.
Trop fort Poutine ! Car c’est lui, Конечно, qui est derrière tout ça pour fêter sa réélection. Theresa May le menace depuis Westminster, avec son air de nurse anglaise, pas marrante, et autour d’elle, tous les députés font « yeah ! yeah ! » quand elle annonce les sanctions à l’égard de la Russie. 2 jours après, toute l’Europe de l’Ouest grelotte. Et la nature qui commençait à pointer son nez risque d’en perdre ses bourgeons : Pénurie de fruits et légumes ce printemps ? Ils auront l’air malin les anglais cet été s’ils n’ont plus de petits pois pour accompagner leurs rosbifs.
Décidément le maître du Kremlin n’en a rien à faire de nos sanctions, d’autant que même si ce n’est pas forcément pour 2018, en tout cas en 2019 ou 2020, les prix du pétrole et du gaz vont remonter. Et puis, s’il lui prenait l’envie de nous couper notre approvisionnement, là, nous serions mal.
On le sait, la France a exprimé sa totale solidarité avec la Grande-Bretagne et pour bien montrer qu’il n’était pas content, le Président Macron a snobé le stand Russie au salon du Livre. Alors que la Russie était l’invitée d’honneur du salon cette année. Il paraît que cela a fait pleurer Poutine. Non, on plaisante, car ce dernier ne lit pas beaucoup de littérature en dehors des rapports de ses services secrets. En revanche, cela a consterné les écrivains russes dont beaucoup n’ont vraiment rien à voir avec Poutine. La prochaine étape c’est quoi ? Theresa May gèle les avoirs des oligarques russes installés à Londres ? En cette période de Brexit, cela serait hasardeux et parions qu’alors, en toute solidarité européenne, il se trouverait quelques métropoles pour leur faire la danse du ventre. Venez donc acheter un hôtel particulier à l’ombre des bulbes dorées de notre nouvel cathédrale orthodoxe de Paris. C’est bien triste mais encore une fois cela démontre que si tous les européens continuent à croire que séparés ils pèsent encore dans le concert des nations, il se trompent. « L’Union fait la force » dit-on souvent depuis le poète latin Esope. Mais apparemment un peu partout en Europe nous avons tendance à oublier cette loi de la géopolitique.


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