Paperblog

jeudi 2 mai 2013

Wahnsinnig[ ! Pourquoi, finalement, j’adore les allemands !!!!


Wahnsinnig[1] ! Pourquoi, finalement, j’adore les allemands !

Ils sont incroyables ! Non, vous avez vu ça ? Après le Borussia Dortmund qui élimine le Real Madrid ( dommage, j’aimais bien  le Real), c’est le Bayern Munich qui corrige le Barça (dommage, la meilleure équipe d’Europe ?)
Alors on fait quoi ? On brûle Angela Merkel en place de grève ? On reconstruit la ligne Maginot ? Il y a dix ans, vingt ans, le football allemand fonctionnait comme un rouleau compresseur, mais, disions-nous, sans panache, sans « fun ». L’Allemagne, boum, boum, quoi ! Et voilà qu’aujourd’hui, à leur solidité , les allemands ajoutent la classe.
Eh ! oui, ils sont étonnants les allemands. Ils prennent leur temps, mais ils sont capables d’évoluer, de remettre en question leur manière de fonctionner tout en conservant leurs fondamentaux.
C’est comme en économie.
Il y a vingt ans, des tas de gens très intelligents chez nous - des énarques, c’est dire, si ce sont des gens intelligents (LOL !) - ne pariaient pas un deutschmark, pardon, un euro, sur la capacité des allemands à adapter leur société aux réalités contemporaines. On les croyait englués dans un système social protecteur mais archaique, embourbés dans une réunification coûteuse. Et voilà, qu’à l’allemande, c’est-à-dire , tranquillement, en mettant tout le monde autour de la table des négociations, ils sont arrivés à faire sauter des blocages pourtant centenaires. 
Prenez par exemple une loi sociale comme l’heure d’ouverture des magasins et des restaurants,  le « Ladenschlussgesetz », plus ancienne que nos lois sociales de 1945, puisqu’elle remontait aux années… 1870, au chancelier Bismarck, et qui transformait en désert les villes allemandes après 13 heures le Samedi. Eh ! bien, cette loi centenaire a été amendée, et aujourd’hui - demandez aux alsaciens - alors qu’il y a vingt ans les allemands se précipitaient à Strasbourg pour faire leurs courses, aujourd’hui, c’est le contraire : Les strasbourgeois se ruent à Kehl, de l’autre côté du Rhin, pour faire leurs courses ou aller au restaurant.
Ne nous y trompons pas: Si aujourd’hui tout semble réussir à l’Allemagne, cela n’a pas été une partie de plaisir.
Cela a signifié pour beaucoup outre-Rhin, et notamment pour les femmes, d’accepter des conditions de travail plus précaires, du temps partiel, l’âge de la retraite repoussé à 65, voire 67 ans. Mais tout en préservant leur système de protection sociale ou de santé. Rien à voir avec ce qu’avait pu faire une Margareth Thatcher en Grande-Bretagne.
Alors ?
Alors au lieu d’accuser les allemands d’être responsables de nos malheurs, nous ferions mieux de prendre de la graine. Et de nous dire que nous sommes chanceux d’avoir comme amis les allemands. Car même si leurs succès leur donnent une certaine fierté, voire un soupçon d’arrogance, la plupart des allemands savent bien qu’ils n’ont pas d’avenir sans l’Europe et sans la France.
Face à cette Allemagne à laquelle tout semble réussir, jusqu’au football, il n’y a qu’une seule politique : Montrer que nous aussi, nous sommes capables de nous réformer. Cela nous permettrait de mieux défendre nos couleurs.
Chiche !
Nous vivons une e-poque formidable !



[1] Wahnsinnig : Génial

Aucun commentaire:

Archives du blog